Les sanctions contre les produits européens annoncées par les États-Unis constituent "une mauvaise nouvelle pour le secteur" du vin, a estimé jeudi la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS). L'association demande aux autorités de résoudre le différend qui les oppose dans le domaine aéronautique, afin d'obtenir la suppression de ces mesures qui touchent "arbitrairement" le secteur du vin. "Nous ne sommes pas du tout concernés par ce litige, note Antoine Leccia, président de la FEVS. Nous déplorons cette décision qui va à l'encontre de l'ouverture du commerce".
Les sanctions américaines vont s'appliquer aux bouteilles de vin tranquille (par opposition au vin effervescent) de deux litres ou moins et ayant un degré d'alcool inférieur ou égal à 14 %. Les vins au degré d'alcool supérieur à 14 %, ceux conditionnés en vrac comme les vins mousseux ne sont pas concernés par les sanctions.
Les États-Unis représentent le premier marché d'export de vins et spiritueux français, avec un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros (sur un total de 13,2 milliards en 2018, au niveau mondial), selon la FEVS. Pour les seuls produits visés par l'augmentation des droits de douane, les exportateurs de vin français avaient réalisé en 2018 un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros sur le marché américain, ce qui représente environ 14 millions de caisses de 9 litres.
Selon Antoine Leccia, ces droits de douane supplémentaires auront des répercussions négatives en priorité sur les vins les moins chers. Pour remplacer les vins français à moins de 15 euros la bouteille, "ce sera facile pour les consommateurs d'aller chercher des vins chiliens ou italiens", qui ne sont pas touchés par les sanctions.
"Nous sommes inquiets de la baisse des volumes que ça peut représenter", a souligné Antoine Leccia, tout en mettant en garde contre un risque de "baisse des prix", "car on va baisser les prix pour maintenir nos parts de marché".
Les sanctions américaines vont s'appliquer aux bouteilles de vin tranquille (par opposition au vin effervescent) de deux litres ou moins et ayant un degré d'alcool inférieur ou égal à 14 %. Les vins au degré d'alcool supérieur à 14 %, ceux conditionnés en vrac comme les vins mousseux ne sont pas concernés par les sanctions.
Les États-Unis représentent le premier marché d'export de vins et spiritueux français, avec un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros (sur un total de 13,2 milliards en 2018, au niveau mondial), selon la FEVS. Pour les seuls produits visés par l'augmentation des droits de douane, les exportateurs de vin français avaient réalisé en 2018 un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros sur le marché américain, ce qui représente environ 14 millions de caisses de 9 litres.
Selon Antoine Leccia, ces droits de douane supplémentaires auront des répercussions négatives en priorité sur les vins les moins chers. Pour remplacer les vins français à moins de 15 euros la bouteille, "ce sera facile pour les consommateurs d'aller chercher des vins chiliens ou italiens", qui ne sont pas touchés par les sanctions.
"Nous sommes inquiets de la baisse des volumes que ça peut représenter", a souligné Antoine Leccia, tout en mettant en garde contre un risque de "baisse des prix", "car on va baisser les prix pour maintenir nos parts de marché".