Au siège de Réseau ferré de France qui hébergeait mardi 3 juillet l’assemblée générale de l’association TDIE, Frédéric Cuvillier a posé les jalons de sa future politique des Transports. Avec la hiérarchisation des projets du Snit en matière d’infrastructures, la décentralisation, l’intermodalité, la compétitivité des entreprises et l’emploi sont les axes mis en avant dans l’attente de précisions d’ici septembre.
Dans le droit fil du président François Hollande et de son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, c’est dans la concertation que Frédéric Cuvillier entend conduire sa mission. Au siège de RFF, rendez-vous a donc été pris en septembre où le ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche s’est engagé à présenter les orientations de sa future politique des transports.
Sans en dévoiler le contenu, plusieurs dossiers devraient y figurer. À commencer par les suites données au Schéma national des infrastructures de transport (Snit) où une commission sera nommée dans les prochains jours. Son but : "Hiérarchiser les projets, définir un mode d’emploi et sa faisabilité financière, chaque euro investi devant être générateur d’emploi". La mise en œuvre du Snit dans sa globalité représente un investissement de l’ordre de 245 milliards d’euros à rapprocher du budget de l’Afitf autour de 2 milliards environ. Dans l’immédiat, Frédéric Cuvillier estime nécessaire de revoir le poids de l’Europe dans le financement des infrastructures* et mise sur le déblocage des 120 milliards d’euros annoncés par l’Union européenne pour relancer la croissance. La décentralisation et la révision des relations entre État et collectivités territoriales inspireront aussi la future politique des transports avec "la définition de règles adaptées à tous les territoires". S’agissant de l’ouverture à la concurrence, dans le ferroviaire en particulier, si elle apparaît comme "une évidence à moyen et long terme", le ministre souhaite auparavant dresser un bilan des actions déjà entreprises avant de nouvelles étapes. Cette analyse a d’ores et déjà été conduite dans le cadre des Assises du ferroviaire.
Compétitivité des entreprises
Les professionnels de chaque mode, du routier notamment, retiendront aussi la volonté d’inscrire cette future politique sous le signe de "l’efficacité environnementale et de la compétitivité économique". Sans surprise donc, son fil directeur devrait être l’intermodalité avec "une même ambition donnée aux modes terrestre et maritime dans une logique d’ensemble".
Compétitivité des entreprises
Les professionnels de chaque mode, du routier notamment, retiendront aussi la volonté d’inscrire cette future politique sous le signe de "l’efficacité environnementale et de la compétitivité économique". Sans surprise donc, son fil directeur devrait être l’intermodalité avec "une même ambition donnée aux modes terrestre et maritime dans une logique d’ensemble".