C’est ce que constate le consultant néerlandais dans une de ses plus récentes publications. Les échanges entre l’Europe du Nord et la Méditerranée (44 MEVP) restent dominants tandis que les relations avec l’Extrême-Orient (20 MEVP) demeurent élevées. Toutefois, c’est le commerce avec l’Australasie qui crée la surprise en enregistrant la croissance la plus forte (+ 56 %) mais le volume de conteneurs reste faible (373 000 EVP). Le trade commercial avec le Moyen-Orient et sous-continent indien s’est également bien porté, en croissance de 18 %, pour approcher les 6 MEVP. Parmi les faits marquants, la croissance des importations reste supérieure à celle des exportations, cependant à quelques dixièmes près, respectivement 5,7 % versus 5,4 %. Les expéditions au départ de l’Europe ont permis d’enregistrer 49 MEVP, soit 52 % du total (les imports totalisant 45,7 MEVP). De façon inchangée par rapport à 2016, l’Europe du Nord continue de commercer majoritairement avec la Méditerranée (22 MEV). Si les conteneurs envoyés vers l’Extrême-Orient ne totalisent que 6,4 MEVP, les volumes étaient en hausse de 9 %. Là encore, l’Australasie s’est démarquée pour avoir reçu 65 % de marchandises en plus, en provenance des ports européens. Le Moyen-Orient et le sous-continent indien ont été les réceptionnaires de 474 000 « boîtes », en augmentation de 16 %.
Au niveau des imports, on retrouve les mêmes lignes de front. Le trade Europe du Nord-Méditerranée constitue près de la moitié des échanges (22,4 MEVP) et sa croissance reste faible (+ 2,5 %) en comparaison de l’Extrême-Orient qui, avec 13,6 MEVP, dépassant les 8 % de progression. Et là aussi, l’Australasie (+ 31 %) et le Moyen-Orient / sous-continent indien (+ 20 %) offrent les bulles de croissance. In fine, l’excédent commercial du conteneur s’améliore d’un peu plus de 1 % pour atteindre 3,5 MEVP, l’Afrique offrant à l’Europe le « surplus » le plus élevé (1,3 MEVP). Le déficit d’exportation de l’Europe a été le plus prononcé avec l’Extrême-Orient, au-delà de 7,2 MEVP.