Omerta sur la pollution du Sanchi

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Dormez braves gens, vos gouvernants veillent. Que ce soit en Chine, rien de surprenant, mais aussi en Corée du Sud et au Japon, les informations sur la pollution marine résultant du naufrage du Sanchi ont disparu des médias avec la plongée du navire dans les abysses océaniques.

Il y a pourtant de quoi s’inquiéter à la lecture d’une simulation sur trois mois basée sur les courants océnaniques de la région réalisée par le National Oceanography Centre britannique en coopération avec l’Université de Southampton. Se déplaçant vers le nord, les hydrocarbures échappés de l’épave pourraient atteindre le Sud de l’île coréenne de Jeju, le Nord-Ouest des îles japonaises de Kuyshu et Honshu ainsi que l’île de Tsushima d’ici un mois. Pire, en chemin, ils croiseraient le puissant courant Kuroshio qui en disperserait rapidement une partie sur les côtes Sud et Est du Japon jusqu’à atteindre la région de Tokyo en deux mois. Malgré cela, les discours officiels se veulent toujours optismistes, les autorités de Corée du Sud affirmant par exemple que les condensats volatils constituant la cargaison du Sanchi vont probablement s’évaporer. Cependant, personne n’est capable d’affirmer le temps que cela prendra.

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