Après l’annonce le 23 octobre de la cession de Gazocean, les élus du comité d’entreprise d’Engie ont posé à l’ordre du jour du 27 novembre un point sur cette question afin d’avoir des précisions. Par ailleurs, ils ont fait valoir leur droit d’alerte. Pour la direction du groupe, la cession de Gazocean s’inscrit dans la stratégie d’Engie axée sur trois axes, la décarbonisation, la décentralisation et la numérisation. L’objectif final de cette orientation vise à transformer Engie en une société de services. Selon la direction, « la proposition de Total paraît la plus cohérente ». Le groupe pétrolier français s’est engagé, dans le cadre de cette cession, au maintien des emplois des emplois, au maintien des statuts IEG et un accès à la plateforme de mobilité interne d’Engie.
Le calendrier prévoit une consultation des instances représentatives du personnel d’Engie, du CE et du CHSCT de Gazocean au cours du premier trimestre 2018. Au deuxième trimestre, la création d’une filiale Global GNL, incluant Gazocean. La cession devant se réaliser dans le courant du troisième trimestre 2018.