Piraterie : le fléau régresse

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Avec 121 incidents répertoriés sur les neuf premiers mois de l’année, les actes de piraterie sont en baisse, et ce pour la troisième année consécutive. Pour le Bureau maritime international (BMI), organisme en charge de l’enregistrement de ces actes, ce chiffre est encourageant mais doit malgré tout aussi être relativisé. Si les actes de piraterie baissent dans la Corne de l’Afrique, de nouvelles zones demeurent un souci permanent à l’image du Nigéria, du Venezuela ou encore des côtes libyennes.

39 membres d’équipage pris en otage

Dans son rapport trimestriel, le Bureau maritime international insiste sur trois points. Le premier concerne la Malaisie. Un seul navire a été attaqué au cours du trimestre au large de Pulau Yu. Les 10 pirates qui sont montés à bord du navire ont été interpellés par les forces malaisiennes et jugés à des peines de prison lourdes, indique le rapport du BMI. « La réponse malaisienne montre le type de réponse qu’il faut faire face à ces actes, indique Pottengal Mukundan, directeur du BMI. Une action rapide et robuste est la meilleure réponse pour contrecarrer de telles attaques. »

Le second point sur lequel le rapport insiste concerne la zone maritime au large du Nigéria. Au cours des premiers mois de l’année, ce sont quelques 20 attaques qui ont été recensées au large du Nigéria et notamment dans la région de Brass, Bonny et Baylesa. Hormis deux cas, tous les actes ont été entrepris avec des armes à feu. De plus, sur les neuf premiers mois, note le rapport du BMI, sur les 49 membres d’équipage pris en otage dans le monde, 39 l’ont été au large des côtes du Nigéria. « En général, toutes les eaux au large du Nigéria demeurent risquées, et ce malgré l’intervention, parfois, de la marine nigériane. Nous demandons aux navires de ne pas relâcher leur attention dans cette zone. », continue le directeur général du BMI.

Le troisième point de préoccupation concerne les côtes du Venezuela. Alors qu’au cours des neufs premiers mois de 2016 seulement trois attaques ont été recensées au large du Venezuela, en 2017, le BMI en a enregistré 11. Les pirates ont réussi à monter à bord pendant les attentes à l’ancre des navires.

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