Face à la grogne dans la branche fluviale conteneurisée, la société d’exploitation du port va débloquer 3 M€ afin de lutter contre les retards de transbordements affectant ce secteur. Par un effet domino, les transporteurs et manutentionnaires fluviaux subissent les conséquences des manutentions maritimes laborieuses de conteneurs dans les terminaux de la zone portuaire Maasvlakte 2. Vu la taille géante des navires y accostant, les opérations de manutention prennent davantage de temps, ce qui se répercute sur le trafic en aval. Selon les organisations professionnelles, des délais supplémentaires de plusieurs jours sont devenus monnaie courante. La branche fluviale estime subir un manque à gagner de quelque 80 000 € par jour. Sans amélioration de la situation, les professionnels ont prévenu qu’une partie des trafics fluviaux basculerait vers le routier. Les parties prenantes ont prévu de faire un nouveau bilan de la situation en novembre.
Rotterdam
Retards de transbordements
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