Le transport maritime de gaz dépassera les échanges par gazoducs en 2035

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Spécialisé dans le conseil auprès de sociétés des secteurs maritime, pétrolier et gazier, DNV GL a publié des Perspectives sur la transition énergétique d’ici à 2050 le 5 septembre. Selon DNV GL, le pétrole et le gaz vont rester des éléments essentiels du mix énergétique lors des trois décennies à venir, même si la part des énergies renouvelables progresse. Le pétrole et le gaz représenteront 44 % de l’approvisionnement énergétique mondial en 2050 contre 53 % en 2015.

Un rôle clé pour le gaz

La production de brut atteindra un pic de 83 Mbpj en 2022, soit 1 Mbpj de plus qu’en 2015, puis déclinera jusqu’à 50 Mbpj en 2050. Cette chute s’explique par une forte progression de l’utilisation de véhicules électriques légers dans le monde. Le pétrole conventionnel restera dominant (plus de 50 %) par rapport au non-conventionnel.

À partir de 2034, le gaz sera la première source d’énergie mondiale, « jouant un rôle clé pour répondre aux exigences énergétiques à faible teneur en carbone ». À partir de 2035, le transport maritime de gaz dépassera les échanges par gazoducs, ce qui signifie un essor du nombre des terminaux d’exportation et de réception de GNL et des méthaniers. DNV GL prévoit une hausse annuelle moyenne de 1,8 % du commerce mondial de gaz naturel sous forme de GNL et de GPL pour atteindre 640 Mt en 2050 par rapport à 340 Mt en 2015. La demande de l’industrie maritime en GNL pour une utilisation comme combustible pourrait atteindre 85 Mt en 2050 au lieu de 16 Mt en 2015.

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