Fincantieri/STX : encore un match nul

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À la veille de cette rencontre, Giuseppe Bono, l’administrateur-délégué de Fincantieri, a déclaré que « le monde est grand et si certains ne veulent pas d’une politique européenne, chacun devra poser son regard autour de lui. Nous sommes déjà implantés en Amérique, en Chine, en Europe et nous voulons travailler davantage avec les Européens ». Selon les déclarations officielles faites des deux côtés, « une probable solution sera trouvée lors du sommet bilatéral qui se tiendra à Lyon le 27 septembre ».

Sortir de l’ornière

L’objectif commun est en effet de sortir de l’ornière pour éviter une rupture brutale sur un dossier aussi important, mais aussi des retombées sur les relations commerciales bilatérales. Rome a déjà lancé des signaux de fumée en menaçant, fin août, de remettre en question le rachat de Telecom Italia par le groupe Vivendi, l’une des branches de l’opérateur étant utilisée à des fins stratégiques. Officiellement toutefois, rien n’a bougé au chapitre des revendications. Rome réclame la pleine application de l’accord signé sous le gouvernement de Manuel Valls, c’est-à-dire la majorité du capital social de STX, soit 51 %. Et Paris ne veut pas lâcher prise tout en proposant une offre améliorée, avec « quelque chose sur le plan militaire », a récemment affirmé Emma Marcegaglia, ex-patronne de Confindustria, l’équivalent transalpin du Medef. L’idée serait de créer un vaste pôle naval, civil et militaire entre les deux pays avec, à la clé, un mariage entre Naval Group (ex-DCNS), STX et Fincantieri. La direction serait confiée aux Italiens, ce que souhaite Rome, et le groupe serait réparti en deux branches, l’une civile, l’autre militaire afin de conjuguer les intérêts industriels et les spécialités de chacun.

Avant le sommet du 27 septembre, les deux ministres devraient à nouveau se rencontrer à l’occasion de la réunion du groupe Ecofin qui se tiendra à Tallin en Estonie les 14 et 15 septembre. L’occasion de remettre la discussion sur le tapis avec peut-être de nouvelles solutions.

16 %

C’est la croissance du trafic fret ferroviaire sur le premier semestre 2017 entre la Russie et la Chine, annoncée par le premier vice-président des chemins de fer russes. Sur le premier semestre, ce sont 35,2 Mt qui ont été transportées.

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