Dans son rapport trimestriel publié le 12 juillet, Shipbreaking Platform, ONG spécialisée dans la fin de vie des navires, a dénombré 210 navires envoyés dans les chantiers d’Asie du Sud-Est. Le Bangladesh, l’Inde et le Pakistan restent les destinations privilégiées des armateurs. L’Inde et a vu le nombre de navires augmenter par rapport à la même période de 2016. Seize unités supplémentaires y ont été démolies localement au cours du deuxième trimestre de cette année. Pour sa part, le Pakistan a vu une diminution du nombre de navires envoyé dans les chantiers. Des 44 unités traitées au cours du deuxième trimestre 2016, il est passé à 24 au cours de la même période de 2017. Quant au Bangladesh, le nombre de navires démolis à baissé de 16 unités. La Chine a vu le nombre de démolitions croître au cours de cette période. Les chantiers de l’empire du Milieu ont doublé leur nombre de démolitions à 22 unités. Le pays souhaite mettre en place une filière de démolition « écologique », a annoncé le gouvernement récemment. La Turquie a aussi été plus sollicitée avec 26 unités démolies dans ses chantiers contre 17 au cours de la même période de l’année précédente.
L’Allemagne au premier rang
L’ONG note que l’Allemagne reste au premier rang des pavillons qui envoient ses navires dans la région. La crise maritime qui sévit dans le pays explique ce chiffre, indique Shipbreaking Platform. Globalement, si des pavillons comme Singapour ou la Corée du Sud continuent d’envoyer leurs navires vers l’Asie du Sud-Est, la majorité des navires démolis dans ces pays demeurent sous contrôle d’armements européens (outre l’Allemagne, la Grèce apparaît en haut du classement).