Cummins a dévoilé en octobre dernier son premier camion de classe 8, équipé d'une pile à combustible lors du salon d'Atlanta (NACV). Ce tracteur électrique 6x4 a été conçu et assemblé par les ingénieurs et techniciens du motoriste américain au Cummins Machine Integration Center (CMIC) situé à Columbus dans l'Indiana. Avec sa cabine courte (Day Cab), il a été pensé aussi bien pour le transport régional que pour les livraisons urbaines.
Ce camion hydrogène embarque une pile à combustible à membrane d'échange de protons (PEM) du canadien Hydrogenics, filiale du motoriste américain. Sa puissance est de 90 kW, mais celle-ci peut être augmentée selon les besoins par des incréments de 30 kW ou 45 kW (jusqu'à 180 kW). Le véhicule possède également un pack de batteries lithium-ion de 100 kWh. Cummins annonce une autonomie maximale comprise entre 250 et 400 km, sachant que celle-ci peut être étendue soit par l'ajout de réservoirs d'hydrogène supplémentaires, soit en augmentant la pression de stockage du gaz (de 350 à 700 bar).
Le motoriste américain a volontairement souhaité concevoir seul l'architecte électrique hydrogène de son prototype, sans faire appel à un constructeur de poids lourds. La plupart des composants essentiels du groupe moto-propulseur, comme la pile à combustible PEM, le système de contrôle et de commandes du moteur électrique, les faisceaux de câbles, ainsi que les boîtes de jonction), ont été développés en interne par les ingénieurs de Cummins et d'Hydrogenics. Toujours est-il que ce camion zéro émission reste un démonstrateur technologique et n'a pas vocation à devenir un véhicule de série.
En clair, Cummins n'a pas l'intention de changer de métier : "Nous n'avons jamais eu l'intention de fabriquer nous-mêmes des camions, précise le motoriste. Nous continuerons à concentrer nos efforts sur l'innovation du groupe moto-propulseur. L'objectif est de permettre à tous nos clients constructeurs (OEM) et aux utilisateurs finaux d'envisager comment la technologie Cummins peut contribuer à leur succès. Ce véhicule constitue une étape importante dans la collecte de données essentielles pour développer les bonnes solutions pour le marché et à se préparer pour les 100 prochaines années".
Si Cummins entend fournir à ses clients un large portefeuille d’options d’énergie, avec des solutions diesel GNV, hybrides, ainsi qu'électriques (batteries et piles à combustible), l'équipementier américain a multiplié ces derniers mois les annonces autour de la mobilité hydrogène. Outre le rachat d'Hydrogenics, et la prise de participation au capital de Loop Energy (un fournisseur de prolongateur d'autonomie électrique pour pile à combustible), le motoriste américain a récemment signer un protocole d'entente sur la technologie hydrogène avec Hyundai Motor Company pour collaborer sur les marchés des véhicules commerciaux en Amérique du Nord.
Retrouvez un dossier consacré au camion à hydrogène dans votre FranceRoutes de juin 2020 (N°459) actuellement en kiosque chez votre marchand de journaux.
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Jusqu'à 400 km d'autonomie
Ce camion hydrogène embarque une pile à combustible à membrane d'échange de protons (PEM) du canadien Hydrogenics, filiale du motoriste américain. Sa puissance est de 90 kW, mais celle-ci peut être augmentée selon les besoins par des incréments de 30 kW ou 45 kW (jusqu'à 180 kW). Le véhicule possède également un pack de batteries lithium-ion de 100 kWh. Cummins annonce une autonomie maximale comprise entre 250 et 400 km, sachant que celle-ci peut être étendue soit par l'ajout de réservoirs d'hydrogène supplémentaires, soit en augmentant la pression de stockage du gaz (de 350 à 700 bar).
Une architecture électrique maison
Le motoriste américain a volontairement souhaité concevoir seul l'architecte électrique hydrogène de son prototype, sans faire appel à un constructeur de poids lourds. La plupart des composants essentiels du groupe moto-propulseur, comme la pile à combustible PEM, le système de contrôle et de commandes du moteur électrique, les faisceaux de câbles, ainsi que les boîtes de jonction), ont été développés en interne par les ingénieurs de Cummins et d'Hydrogenics. Toujours est-il que ce camion zéro émission reste un démonstrateur technologique et n'a pas vocation à devenir un véhicule de série.
En clair, Cummins n'a pas l'intention de changer de métier : "Nous n'avons jamais eu l'intention de fabriquer nous-mêmes des camions, précise le motoriste. Nous continuerons à concentrer nos efforts sur l'innovation du groupe moto-propulseur. L'objectif est de permettre à tous nos clients constructeurs (OEM) et aux utilisateurs finaux d'envisager comment la technologie Cummins peut contribuer à leur succès. Ce véhicule constitue une étape importante dans la collecte de données essentielles pour développer les bonnes solutions pour le marché et à se préparer pour les 100 prochaines années".
Une vraie stratégie hydrogène
Si Cummins entend fournir à ses clients un large portefeuille d’options d’énergie, avec des solutions diesel GNV, hybrides, ainsi qu'électriques (batteries et piles à combustible), l'équipementier américain a multiplié ces derniers mois les annonces autour de la mobilité hydrogène. Outre le rachat d'Hydrogenics, et la prise de participation au capital de Loop Energy (un fournisseur de prolongateur d'autonomie électrique pour pile à combustible), le motoriste américain a récemment signer un protocole d'entente sur la technologie hydrogène avec Hyundai Motor Company pour collaborer sur les marchés des véhicules commerciaux en Amérique du Nord.
Retrouvez un dossier consacré au camion à hydrogène dans votre FranceRoutes de juin 2020 (N°459) actuellement en kiosque chez votre marchand de journaux.
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