Alors qu’un nouvel appel à la grève lancé par la FNPD-CGT a pris effet mardi 14 janvier pour 72 heures dans les ports français, les organisations professionnelles TLF, TLF Overseas et la FNTR demandent aux pouvoirs publics de réagir en apportant des mesures concrètes de soutien.
Dans un courrier adressé le 13 janvier à l’ensemble des compagnies maritimes opérant sur les ports français ainsi qu'aux entreprises de manutention, Éric Hémar, le président de TLF, et Herbert de Saint-Simon, président de TLF Overseas, demandent "l’exonération de tous les jours de grève dans le calcul des frais de stationnement, gardiennage, branchement des conteneurs reefer, détentions et surestaries".
Les commissionnaires de transport (adhérents de TLF Overseas) estiment que la profession et leur clientèle n'ont pas à supporter seules "la responsabilité et la totalité des charges financières des conséquences des grèves, au risque de créer un fort déséquilibre entre les acteurs de la filière et une perte d’activité irrémédiable des ports français".
Appelant officiellement les autorités nationales et locales à débloquer la situation pour assurer la libre circulation des personnes et des marchandises. Herbert de Saint-Simon lance : "Notre gouvernement doit prendre conscience des conséquences de cette situation pour la compétitivité de la filière maritime. Nous demandons expressément à être reçus par le gouvernement d’ici la fin de la semaine".
En termes d’impact financier, TLF évalue à des dizaines de millions d’euros par jour de pertes sèches pour les entreprises. La perte de trafic est estimée à - 40 % pour le port de Fos, le double pour Le Havre.
Les transporteurs routiers se disent également touchés de plein fouet par ce conflit et auxquels les pouvoirs publics n’ont pas apporté de réponse malgré les demandes répétées des organisations professionnelles depuis le mois de décembre.
"La FNTR a été reçue à Bercy il y a quelques semaines pour évaluer les mesures de soutien nécessaires aux entreprises de transports routier fragilisées par les mouvements sociaux. Des mesures spécifiques doivent être prises immédiatement, en particulier concernant les entreprises travaillant avec les ports concernés. Cette situation doit maintenant faire l’objet d’un traitement à la hauteur des enjeux en matière de déblocage et d’accompagnement des entreprises", explique Jean-Christophe Pic, président de la FNTR.
TLF, TLF Overseas et la FNTR s’interrogent sur "l’absence de signal et de soutien du gouvernement alors même qu’une stratégie de relance portuaire avait été actée il y a quelques mois".
Dans un courrier adressé le 13 janvier à l’ensemble des compagnies maritimes opérant sur les ports français ainsi qu'aux entreprises de manutention, Éric Hémar, le président de TLF, et Herbert de Saint-Simon, président de TLF Overseas, demandent "l’exonération de tous les jours de grève dans le calcul des frais de stationnement, gardiennage, branchement des conteneurs reefer, détentions et surestaries".
Les commissionnaires de transport (adhérents de TLF Overseas) estiment que la profession et leur clientèle n'ont pas à supporter seules "la responsabilité et la totalité des charges financières des conséquences des grèves, au risque de créer un fort déséquilibre entre les acteurs de la filière et une perte d’activité irrémédiable des ports français".
Appelant officiellement les autorités nationales et locales à débloquer la situation pour assurer la libre circulation des personnes et des marchandises. Herbert de Saint-Simon lance : "Notre gouvernement doit prendre conscience des conséquences de cette situation pour la compétitivité de la filière maritime. Nous demandons expressément à être reçus par le gouvernement d’ici la fin de la semaine".
En termes d’impact financier, TLF évalue à des dizaines de millions d’euros par jour de pertes sèches pour les entreprises. La perte de trafic est estimée à - 40 % pour le port de Fos, le double pour Le Havre.
Les transporteurs routiers se disent également touchés de plein fouet par ce conflit et auxquels les pouvoirs publics n’ont pas apporté de réponse malgré les demandes répétées des organisations professionnelles depuis le mois de décembre.
"La FNTR a été reçue à Bercy il y a quelques semaines pour évaluer les mesures de soutien nécessaires aux entreprises de transports routier fragilisées par les mouvements sociaux. Des mesures spécifiques doivent être prises immédiatement, en particulier concernant les entreprises travaillant avec les ports concernés. Cette situation doit maintenant faire l’objet d’un traitement à la hauteur des enjeux en matière de déblocage et d’accompagnement des entreprises", explique Jean-Christophe Pic, président de la FNTR.
TLF, TLF Overseas et la FNTR s’interrogent sur "l’absence de signal et de soutien du gouvernement alors même qu’une stratégie de relance portuaire avait été actée il y a quelques mois".