La Federal Maritime Commission n'a pas donné son accord au projet de fusion prévu entre les trois armateurs japonais. Pour la commission américaine, il n'est pas raisonnable que NYK, "K" Line et Mol puissent partager des informations un an avant la création de la future entité commune nippone.
Bien que membres de la nouvelle THE Alliance, Nippon Yusen Kaisha (NYK), Kawasaki Kisen Kaisha Line ("K" Line) et Mitsui OSK Line (Mol) viennent de recevoir une bien mauvaise nouvelle des États-Unis en se voyant accorder une fin de non-recevoir envers leur projet de fusion signé le 31 octobre 2016. L'entité commune japonaise regroupant les trois armateurs nippons qui devait être créée en mai 2018 ne verra donc pas le jour avec le camouflet reçu de la part de la Federal Maritime Commission (FMC). La commission américaine (créée en 1961) n'a pas jugé opportun de laisser les trois principaux opérateurs de l'archipel nippon échanger des informations commerciales un an avant l'émergence du futur leader japonais du conteneur.
NYK, "K" Line et Mol avaient déposé leur dossier à Washington auprès de l'autorité régulatrice le 24 mars dernier. Ils avaient réclamé la permission d'échanger librement des informations dans l'objectif de pouvoir créer une nouvelle entité conformément à l'accord signé en octobre 2016 au Japon.
Des marges opérationnelles négatives
Le capital de la future joint-venture japonaise aurait été composé à hauteur de 31 % par "K" Line, de 38 % par NYK et de 31 % par Mol. Elle aurait déployé sur le marché une flotte représentant une capacité de 1,5 million d'EVP. Les trois armateurs nippons avaient pris cette décision afin de trouver une solution durable aux pertes qu'ils enregistrent et de conserver une place. Selon Alphaliner, leur chiffre d'affaires respectif a de nouveau baissé ces derniers mois en dépit de la remontée globale des taux de fret. Le consultant parisien a constaté que "K" Line a enregistré une marge opérationnelle négative de 5,5 % au dernier trimestre de l'année en ayant transporté 787.000 EVP, pendant que Mol a lui aussi obtenu une marge opérationnelle négative de 3,9 % pour un chargement de 1,1 million EVP. Quant à NYK, sa marge opérationnelle négative s'est élevée à 0,39 % mais le nombre d'EVP transporté n'a pas été dévoilé.
Les trois armateurs japonais font partie de THE Alliance, aux côtés de l'allemand Hapag-Lloyd (en passe de fusionner avec UASC) et du taïwanais Yang Ming.
NYK, "K" Line et Mol avaient déposé leur dossier à Washington auprès de l'autorité régulatrice le 24 mars dernier. Ils avaient réclamé la permission d'échanger librement des informations dans l'objectif de pouvoir créer une nouvelle entité conformément à l'accord signé en octobre 2016 au Japon.
Des marges opérationnelles négatives
Le capital de la future joint-venture japonaise aurait été composé à hauteur de 31 % par "K" Line, de 38 % par NYK et de 31 % par Mol. Elle aurait déployé sur le marché une flotte représentant une capacité de 1,5 million d'EVP. Les trois armateurs nippons avaient pris cette décision afin de trouver une solution durable aux pertes qu'ils enregistrent et de conserver une place. Selon Alphaliner, leur chiffre d'affaires respectif a de nouveau baissé ces derniers mois en dépit de la remontée globale des taux de fret. Le consultant parisien a constaté que "K" Line a enregistré une marge opérationnelle négative de 5,5 % au dernier trimestre de l'année en ayant transporté 787.000 EVP, pendant que Mol a lui aussi obtenu une marge opérationnelle négative de 3,9 % pour un chargement de 1,1 million EVP. Quant à NYK, sa marge opérationnelle négative s'est élevée à 0,39 % mais le nombre d'EVP transporté n'a pas été dévoilé.
Les trois armateurs japonais font partie de THE Alliance, aux côtés de l'allemand Hapag-Lloyd (en passe de fusionner avec UASC) et du taïwanais Yang Ming.