Les trois principaux armateurs japonais de ligne régulière – Mol, "K" Line et NYK – ont annoncé un accord de fusion qui devrait donner naissance dans moins de deux ans au numéro six mondial du secteur.
La concentration dans le secteur de la ligne maritime régulière se poursuit de plus belle. Cette fois, ce sont les trois géants japonais Mol (Mitsui OSK Lines), "K" Line (Kawasaki Kisen Kaisha Line) et NYK (Nippon Yusen Kaisha) qui ont annoncé leur projet de constituer une nouvelle entité commune.
Les armements nippons ont signé le 31 octobre un accord de fusion de leurs activités de transport maritime conteneurisé, ainsi que de leurs activités de terminaux portuaires situées hors du Japon. La nouvelle entité sera détenue à 31 % par "K" Line, à 38 % par NYK et à 31% Mol, des parts déterminées en fonction, notamment, des valeurs des actifs, de la flotte et de la rentabilité de chaque compagnie. Le futur champion national devrait être opérationnel en avril 2018, sous réserve d'approbation du projet par les différentes autorités de la concurrence concernées, en Asie, en Amérique et en Europe.
18 milliards d'euros de CA cumulé
Selon les chiffres d'Alphaliner, les armateurs classés respectivement 11e, 12e et 15e mondiaux en termes d'offre cumulent au 2 novembre 2016 une capacité de 1,368 million d'EVP, avec une part de marché de 6,6 %, ce qui classerait la future compagnie japonaise au sixième rang mondial, en considérant l'absorption en cours d'UASC par Hapag-Lloyd. Les trois carnets de commandes cumulent 135.432 EVP.
Le trio d'armements totalise un chiffre d'affaires de 2.000 milliards de yens (18 milliards d'euros). Grâce à leur rapprochement, ces compagnies comptent économiser 110 milliards de yens (un milliard d'euros) par an, et retrouver "une rentabilité durable rapidement".
Pour ces opérateurs, il s'agit de réagir face à une conjoncture économique extrêmement tendue pour les transporteurs maritimes depuis la fin du dernier âge d'or du secteur, début 2009.
Les armements nippons ont signé le 31 octobre un accord de fusion de leurs activités de transport maritime conteneurisé, ainsi que de leurs activités de terminaux portuaires situées hors du Japon. La nouvelle entité sera détenue à 31 % par "K" Line, à 38 % par NYK et à 31% Mol, des parts déterminées en fonction, notamment, des valeurs des actifs, de la flotte et de la rentabilité de chaque compagnie. Le futur champion national devrait être opérationnel en avril 2018, sous réserve d'approbation du projet par les différentes autorités de la concurrence concernées, en Asie, en Amérique et en Europe.
18 milliards d'euros de CA cumulé
Selon les chiffres d'Alphaliner, les armateurs classés respectivement 11e, 12e et 15e mondiaux en termes d'offre cumulent au 2 novembre 2016 une capacité de 1,368 million d'EVP, avec une part de marché de 6,6 %, ce qui classerait la future compagnie japonaise au sixième rang mondial, en considérant l'absorption en cours d'UASC par Hapag-Lloyd. Les trois carnets de commandes cumulent 135.432 EVP.
Le trio d'armements totalise un chiffre d'affaires de 2.000 milliards de yens (18 milliards d'euros). Grâce à leur rapprochement, ces compagnies comptent économiser 110 milliards de yens (un milliard d'euros) par an, et retrouver "une rentabilité durable rapidement".
Pour ces opérateurs, il s'agit de réagir face à une conjoncture économique extrêmement tendue pour les transporteurs maritimes depuis la fin du dernier âge d'or du secteur, début 2009.