En pleine crise sanitaire, c’est une nouvelle page qui s’ouvre pour la Société des transports Tereygeol (STT) ! En cessation de paiements depuis septembre 2019, placée en redressement judiciaire un mois plus tard puis liquidée en avril dernier, l’entreprise située en Mayenne (CA 2019 : 11 M€) a été rachetée par Rouxel, dont le siège est à Vannes dans le Morbihan.
Turn over à la direction
Elle est désormais rattachée à l’entité travaux publics (TP) du groupe familial breton, qui possède 4 autres pôles (citerne, logistique, bennes, services) principalement dans le Grand Ouest. La gérance est désormais assurée par Anthony Julien, ex-directeur d’exploitation du site d’Aron, qui avait été nommé par le tribunal de commerce de Rennes.
Avant lui, la société fondée en 1966 a connu trois dirigeants : Jean Tereygeol, le fondateur qui a cédé sa place à Philippe Chemin à la fin des années 1990, avant que Philippe Grémillon ne reprenne les rênes en 2013 via la holding Financière Grémillon. Ce dernier "a quitté son bureau le 19 septembre et on ne l’a jamais revu", précise le nouveau responsable.
Des départs volontaires
Si STT conserve son nom, l’entreprise spécialisée dans le transport de vrac (gravats, terre, etc.), avec 61 ensembles, a dû revoir à la baisse ses effectifs. Sur la centaine de chauffeurs, 64 ont pu conserver leur emploi, en sus de 2 mécaniciens et 5 postes administratifs. Anthony Julien assure qu’il n’y a pas eu de licenciements, uniquement des départs volontaires. D’après lui, ce rachat devrait permettre à Rouxel TP d’étendre sa présence au national.
Dans la foulée, le groupe Rouxel a repris les Transports Garnier à Ernée également en Mayenne, l’autre entreprise de la holding Financière Grémillon qui était également en dépôt de bilan. Suite à ce second rachat acté le 2 juin, 16 conducteurs et un administratif ont été conservés et intégrés chez STT.
