Le Royaume-Uni sortira de l'Union européenne dans quelques heures et de nombreuses zones d’ombre planent encore sur l’après-Brexit. "La semaine prochaine, Boris Johnson devrait définir les nouvelles priorités commerciales du Royaume-Uni, ce qui impliquera inévitablement des choix difficiles. Nos membres sont désespérément désireux de savoir quels seront ces choix et leurs répercussions sur les futurs échanges transfrontaliers", assure Robert Keen, directeur général de la British international freight association, principale association professionnelle britannique, représentant 1 500 transitaires et commissionnaires de transport.
Zéro tarif, zéro quota
L'association réclame une communication claire et davantage de détails sur le type d’accords commerciaux envisagés. "Alors que le gouvernement a souvent déclaré qu'il souhaitait un accord commercial « zéro tarif, zéro quota », beaucoup suggèrent que tenter d'y parvenir avant la fin de 2020 entraîne un calendrier très serré et la perspective d'un scénario sans accord à la fin 2020 est loin d'être exclue", assure le communiqué de presse. En outre, "nos membres auront également besoin de conseils et d'un soutien en temps opportun pour les aider à s'adapter et à tirer le meilleur parti des nouvelles opportunités alors que la Grande-Bretagne établit ses propres politiques commerciales", observe l’association.