Dans un contexte rendu compliqué par la guerre en Ukraine, le groupe de logistique automobile Gefco cherchait urgemment un repreneur. "Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'actionnaire majoritaire de Gefco, Les Chemins de Fer Russes (RZD), a été placé sous sanctions par les autorités américaines, européennes et britanniques", rappelle Gefco dans un communiqué de presse.
Une situation inconfortable
Une situation pour le moins inconfortable dans la mesure où "toutes ces autorités s'accordent à dire que ces sanctions ne devraient pas avoir d'impact sur Gefco, qui est une société indépendante enregistrée en France. Malgré cette clarification, la conduite de nos affaires quotidiennes, avec nos clients et partenaires commerciaux du monde entier, est devenue extrêmement difficile", précise Gefco.
Son actionnaire russe ayant manifesté son intention de revendre ses parts il y a un peu moins d’un an, une éventuelle obstruction de sa part semblait peu probable. Le 1er avril, Gefco a annoncé avoir trouvé une solution en interne puisque son directoire a décidé, avec l'accord de son conseil de surveillance, que la société elle-même rachètera les 75 % de ses parts actuellement détenues par les Chemins de Fer Russes. Une opération que le groupe espère menée à son cours avant le 11 avril.