« L’une des principales problématiques auxquelles nous sommes confrontés est de savoir comment maintenir le pouvoir d’achat de nos salariés, qui peut varier d’une région à l’autre. Tenter d’y répondre est un vrai défi. Le secteur du déménagement n’échappe pas, lui non plus, aux difficultés de recrutement. Il existe un vrai sujet autour de la formation, tant en amont du recrutement qu’en aval, au sein de l’entreprise. Il me semble que les recruteurs devraient eux aussi être formés en fonction des conditions du marché actuel. Une entreprise sait pertinemment que la productivité d’un personnel est moindre pendant une phase de formation mais elle doit accepter de prendre un risque car cela fait partie des investissements qu’elle doit consentir. Le métier du déménagement consiste d’ailleurs à gérer des risques. Pourquoi faudrait-il faire l’économie de celui de la formation, notamment des personnels les plus jeunes ? En ce qui nous concerne, l’activité a été très soutenue jusqu’à la fin du mois d’octobre. Nous avons même été débordés. Depuis début novembre, le niveau d’activité est revenu à la normale. J’ai l’intime conviction que le secteur du déménagement devrait faire face en 2023 et en 2024, et même au-delà, à un véritable tsunami de la demande. En effet, la façon de consommer le bureau a complètement changé dans le tertiaire. Cela va avoir un impact sur cette demande. Outre les mutations liées au développement du télétravail, il faut prendre en considération la multiplication des zones à faibles émissions mobilité, notre métier étant porté par les pics d’activité de l’immobilier. »
• Siège social : Clichy (Hauts-de-Seine)
• Chiffre d’affaires 2021 : 30 M€
• Effectif : 420 salariés dont 120 fonctions support
• Parc : 300 cartes grises véhicules 100 poids lourds et 100 VUL
• Activités : déménagement de particuliers, transfert d’entreprises