Anne Pugnet, gérante de l’entreprise TGC Pugnet, transporte des chevaux depuis 1982. Disposant d’un agrément de transport de plus de huit heures, elle réalise des prestations à l’international : du transport pour emmener les chevaux sur les lieux de stages, ou en thalasso, pour transporter des poulinières qui vont à la saillie ou pour déménager des particuliers d’un pays à un autre. Son implantation à Gex, près de la frontière Suisse, lui permet d’avoir une clientèle helvétique importante.
Des précautions
« Nous devons suivre la même réglementation que pour le transport de bétail, mais ce n’est pas le même transport. Par exemple, nos chevaux ont des places individuelles. Et puis ce sont des animaux de valeur, qu’elle soit financière ou sentimentale. Nous prenons beaucoup de précautions », pointe la dirigeante. Celle-ci insiste sur la nécessité de bien connaître l’animal et la grande attention qu’elle leur porte : « Si le cheval n’est pas à l’aise, je vais aller le changer de position. Un jour, j’ai remarqué qu’une jument buvait énormément d’eau, je l’ai signalé et effectivement elle avait de la fièvre, indique-t-elle. Les pauses sont compliquées à gérer car cela génère du stress chez les chevaux et il est compliqué de trouver des écuries agréées et désinfectées où ils ne risquent pas de contracter des maladies. »