« Si l’économie a été soutenue ces deux dernières années, la tendance actuelle est à un certain ralentissement. Dans les pays européens qui tirent l’économie vers le haut, comme l’Allemagne, on observe un fléchissement de l’activité économique. En France, certains secteurs commencent à être contraints. C’est le cas de la construction avec une baisse des permis de construire. Le secteur industriel agroalimentaire doit, quant à lui, redéfinir une stratégie vers le consommateur, car ce dernier est plus attentif à son mode de consommation. Les conditionnements ne sont donc plus adaptés à ce qu’il souhaite. Et qui dit changements dans les conditionnements, dit changements dans les méthodes de transport. Nos clients doivent s’adapter à ces contraintes. À nous de leur proposer des solutions pour mieux appréhender le marché de demain. Concernant l’export, les marchés sur lesquels nous sommes présents (machinisme agricole) tiennent beaucoup à la politique agricole commune. Si la PAC est plus contraignante pour les agriculteurs, certains investissements dans du matériel de renouvellement seront peut-être repoussés. À nous d’être attentifs à l’évolution des marchés, notamment locaux, puisque la tendance vise à “consommer local”. Les perspectives sont plutôt bonnes mais il ne faut pas s’attendre à des développements très importants dans les années à venir. Pour les transporteurs français, l’international reste une carte à jouer. »
• Siège : Châteaubriant (44)
• CA 2018 : 43 M€
• Effectif : 340 salariés dont 285 conducteurs
• Parc : 610 cartes grises dont 250 moteurs
• Activités : bâchés, frigo, logistique