Jérôme Plâ : Elle s’inscrit dans un cadre complémentaire à l’activité transport. Nous l’opérons dans le e-commerce, le textile en France et partout dans le monde, le B2B (librairies) et l’industrie avec nos clients locaux. Nous sommes sortis d’une approche basique pour entrer dans une logistique plus fine (préparation de commandes, copacking, conditionnement, reverse du e-commerce). Nous accentuons son développement. Notre idée est d’accompagner nos clients au départ de leurs fournisseurs amont en passant par le stockage et la préparation de commandes, voire le SAV, et jusqu’au transport aval.
J. P. : Notre approche consiste à considérer le service logistique comme un client du transport. Nous nous attachons à le traiter avec la même qualité de service, le même degré de qualité et d’attention. La logistique passe ses demandes de transport, d’enlèvement, de livraisons et le transport les traite sur le planning avec la même exigence que pour n’importe quel autre client de l’entreprise.
J. P. : Nous avons la volonté de muscler la part de la logistique dans le chiffre d’affaires du groupe. Depuis six à sept ans, cette activité progresse plus vite que celle du transport. Elle pèse 15 % du revenu du groupe, avec l’objectif d’en représenter le tiers dans les prochaines années. Les marges ? Une logistique bien organisée et optimisée sera génératrice d’une marge confortable. À l’inverse, une logistique moins bien traitée, ou alors des bâtiments pas ou peu optimisés peuvent constituer des foyers de pertes plus importants que dans le transport.