« Nous réalisons du pré et du post-acheminement pour le fret aérien à partir de l’aéroport de Roissy. Il s’agit essentiellement de fret industriel en direction de l’Europe de l’Est, du Nord, du Maghreb mais aussi pour le reste du monde. Au deuxième semestre 2018, on a assisté à un faiblissement de l’activité de l’ordre de 10 %. Une situation qui dure, du fait de la baisse générale des échanges. Dans notre activité, on a peu de concurrence dans le département de l’Orne et de l’Eure. Elle est plus présente à Rouen, en revanche. Il y a aussi une tension liée à la hausse du carburant mais je reste très ferme sur la répercussion en bas de facture. Tension aussi sur le front du recrutement de conducteurs. J’aurais besoin de deux ou trois personnes pour remplacer des départs. À part ça, je regrette la disparition du CICE, qui était une bonne chose pour notre trésorerie. Dans ces conditions, je prévois une situation stationnaire jusqu’à la fin de l’année. Quant au parc, il sera à 100 % Euro VI d’ici le mois de juin. Nous réalisons des lignes de 150 à 200 kilomètres mais le gaz ne me tente pas pour l’instant. »
• Siège : L’Aigle (61)
• CA : 3,3 M€ (2018)
• Effectif : 40 salariés dont 30 conducteurs
• Parc : 40 cartes grises
• Activités : messagerie palettisée ; import/export