Et si la fiscalité et l’écologie étaient compatibles ? Alors que les contributions des organisations professionnelles au grand débat, maelström de démocratie participative et pendant pacifique des actes des Gilets jaunes, rappellent la nécessité d’une fiscalité juste et non punitive pour le transport, le Conseil d’analyse économique (CAE), rattaché au Premier ministre, vient de publier une note intitulée Pour le climat : une taxe juste, pas juste une taxe. Ses auteurs reviennent sur la taxe carbone, mesure qui a mis le feu aux poudres et les Gilets jaunes dans la rue. « Sans taxe carbone, nous n’atteindrons pas nos objectifs de réduction d’émissions de CO2 d’ici à 2030. Le défi est donc d’en proposer des modifications profondes pour construire un dispositif efficace et juste. L’efficacité requiert que le signal-prix soit sauvegardé et la justice requiert que le partage des coûts des mesures environnementales soit équitable… Nous proposons par ailleurs d’élargir effectivement l’assiette des taxes environnementales en y incluant les secteurs exonérés avec des mesures nécessaires pour maintenir leur compétitivité ». Ah, pas sûr que le TRM soit prêt à l’entendre… Il faut souligner que le parti pris du CAE est d’éviter l’impact de la fiscalité écologique sur les ménages les plus défavorisés, au nom du sacré « pouvoir d’achat ».
Et si… il était urgent d’attendre ? Dernier acte dans le feuilleton du Brexit, la Royaume-Uni a demandé un report au 30 juin. Ce qui n’a pas manqué d’énerver les autres 27 pays membres de l’Union européenne. Ce qui veut dire aussi qu’on n’a pas fini de s’interroger sur une pseudo arlésienne et que l’on sera obligé de continuer à s’y préparer dans un brouillard encore épais, même en ce début de printemps.
Et si… il fallait être vigilant ? Les nouvelles énergies, pour être complètement vertueuses, doivent montrer patte verte quant à l’ensemble du cycle de vie. Attention donc au gaz lorsqu’il est fossile et qu’il est facturé plus cher pour le faible poucentage de bioGNV injecté dans le réseau ! Le développement des réseaux de distribution lui fait la part belle alors que l’essor d’autres carburants verts proposés par des construtcteur – tel le bioéthanol ED95 – sont pénalisés par un réseau très, très confidentiel.