Deux années pleines (ou presque) – 2017 et 2018 – à surfer sur un indice de croissance comme on n’en avait pas connu depuis l’avant-crise de 2008. Une activité soutenue, dans tous les secteurs de l’économie française avec, comme locomotive, les secteurs du bâtiment et des travaux publics qui n’avaient pas été à pareille fête depuis un bail. Et ce ne sont pas, pour ces deux secteurs, les motifs de confiance qui manquent pour les prochaines années lorsque l’on sait les grands projets et autres chantiers en gestation dans l’Hexagone, notamment en région parisienne (Paris 2024, Grand Paris, etc.). À quand le prochain tunnel, celui du ralentissement de la croissance, puisque l’on sait que l’actuelle conjoncture doit surtout sa bonne tenue à de hauts niveaux d’endettement (des entreprises et de l’État) ? Et comment, à la lecture de leur fiche de paie amputée de leurs impôts à la source à partir de janvier prochain, les consommateurs réagiront-ils ? Un coup de frein sur la consommation, l’un des trois moteurs de la croissance ?
Événement
Quid de la dette ?
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