Bilan 2018

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Ils et elles – aux côtés de nombreux autres – ont marqué l’année 2018. Parce qu’ils ont occupé le devant de la scène en portant des projets majeurs au cœur de l’avenir du TRM, parce qu’ils ont marqué l’actualité par un engagement remarquable ou par une stratégie d’entreprise audacieuse et payante. Retour sur quelques têtes qui ont « dépassé » en 2018.
Damien Pichereau

Le député a rédigé un rapport dans lequel il préconise 33 mesures pour encadrer l’exploitation des véhicules utilitaires légers. Formation initiale obligatoire, utilisation du tachygraphe, contrôle des surcharges, mais aussi taxe sur les livraisons dans des délais inférieurs à vingt-quatre heures, plusieurs leviers sont proposés pour tenter de contrôler le développement exponentiel et anarchique des VUL.

Muriel Pénicaud

Après les ordonnances en 2017 et avant la réforme des retraites prévue en 2019, la ministre du Travail a mené le deuxième des trois volets de rénovation du modèle social. La loi Avenir professionnel entend sécuriser les personnes et leurs parcours professionnels tout en leur donnant des moyens pour faire face aux aléas d’une vie professionnelle de moins en moins linéaire.

Claude Blot

Il a assuré l’intérim de son vieux complice Yves Fargues à la tête de TLF comme l’on se glisse dans un costume que l’on porte depuis des années. Claude Blot, vieux grognard de toutes les batailles du TRM depuis bien longtemps, s’apprête à laisser la place à la tête de l’organisation patronale à Éric Hémar, le patron d’ID Logistics. Le président de TLF est rompu aux arcanes du pouvoir, en politique comme dans les milieux économiques. Il n’a pas son pareil pour capter l’attention de son interlocuteur. L’ancien sous-préfet des Vosges, ex-dirigeant chez Transalliance, devrait conserver une activité dans le milieu, à l’image de son ami « Fargues » parti au CNR.

Jacky Perrenot/Philippe Givone

Le duo est lancé dans une course infernale à la croissance externe depuis de longues années. Et ça marche ! D’acquisition en acquisition (récemment TFP Logistic et Lemonnier), il devrait boucler l’exercice 2018 sur un chiffre d’affaires de 750 M€. Le cap du milliard est programmé pour 2020, rachats au menu (un gros dossier est actuellement à l’étude). Jacky Perrenot et Philippe Givone ont reçu le Grand Prix des entreprises de croissance, et sont également couronnés pour leur gouvernance (prix des Petits Princes).

Nicolas Hulot

Sa démission du gouvernement fut l’électrochoc politique de l’été 2018 ! Alors ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, il a décidé de tirer sa révérence au gouvernement après quatorze mois d’exercice car il ne voulait plus « s’accommoder » de « petits pas », avait-il expliqué. Suite à son départ, un sondage révélait que les Français estimaient que le gouvernement n’en faisait pas assez en matière d’écologie. Mais il est vrai que la question de la taxation du carburant n’avait pas été posée…

Fabrice Maquignon

Le dirigeant du groupe Alpega, qui regroupe désormais sous sa houlette les marques Teleroute, Wtransnet, BursaTransport, et 123cargo, Transwide, ou encore TenderEasy, s’est montré très en vue cette année, notamment lors du rachat de Wtransnet. Fort d’un réseau élargi de 90 000 membres en Europe, son groupe entend « changer l’ADN de la bourse de fret », notamment en multipliant les passerelles avec les solutions informatiques pour créer des services complémentaires.

Élisabeth Borne

La ministre des Transports a été sur le devant de la scène tout au long de l’année. Elle a été à la manœuvre pour l’étude sur l’état des routes en France. Élisabeth Borne a également joué tout au long de l’année au jeu du chat et de la souris avec la presse, sur la question d’une fiscalité TRM, pour le financement des infrastructures avant que les Gilets jaunes n’en provoquent l’ajournement. Et puis, il y a cette LOM qu’elle porte, loi sur l’orientation des mobilités qui doit flécher les grandes évolutions du transport pour les prochaines décennies.

Theresa May

Cheffe du parti conservateur britannique, elle a été désignée Première ministre après le vote du Royaume-Uni en faveur de la sortie de l’Union européenne en juin 2016. Depuis, elle se débat avec les anti- et les pro-Brexit en vue d’obtenir une sortie pas trop « hard » pour l’économie britannique.

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