ROMAIN SCHALCK : Nous comptons construire et opérer nous-mêmes nos dirigeables. Le débardage en zone difficile d’accès est notre marché prioritaire mais nous sommes effectivement en discussion avec des acteurs de l’éolien. Avec eux, nous nous positionnons avant tout pour du transport de matériel vers des sites difficiles d’accès. Cependant, nos discussions montreront peut-être que d’autres types de prestations sont envisageables.
R. S. : Nous ne travaillons pas directement avec des acteurs du transport exceptionnel mais plutôt avec des acteurs de la logistique, qui font eux-mêmes appel à des acteurs du transport exceptionnel. Même si l’on ne peut pas citer de nom, nous nous sommes rapprochés des acteurs leaders dans leur domaine, pour voir comment ils opèrent et leur montrer ce que l’on peut apporter. Nous échangeons un maximum d’informations afin de travailler en bonne intelligence avec de possibles partenariats commerciaux.
R. S. : Depuis le début, nous sommes en lien avec les autorités aériennes françaises et européennes pour compléter le cadre règlementaire existant. Notre programme LCA60T est un programme aéronautique à part entière, soumis à des contraintes similaires à celles des constructeurs existants. Certains pans de la certification doivent cependant être adaptés, voire créés, puisque notre programme est unique au monde. Notre travail avec les autorités va nous permettre de certifier cet engin révolutionnaire.
R. S. : Nous n’avons pas prévu de version dronisée, du moins pas pour la première version. Pour l’instant, nous prévoyons deux personnes à bord : un pilote, assisté d’une personne pour la gestion de la soute.