Nous avons connu, en 2017, une augmentation d’activité de l’ordre de 20 % sur la logistique, et de 2 % sur le transport. Nous avons renforcé le parc roulant de 5 unités dès lors que nous avons pu recruter 5 nouveaux conducteurs. Nous avons lancé une campagne de revalorisation de tous nos comptes : nous sommes sur des bases de 3,5 à 5 %. C’est ce qu’on demande et c’est ce qu’on obtient. Nous avons même des clients qui souhaitent contractualiser à trois ans, avec engagement de moyens : ils cherchent du parc propre et un engagement de volumes. Cela nous permet de voir à plus long terme. Nous sommes également nous-mêmes prescripteurs pour la contractualisation. En échange, nous proposons d’abandonner un point de hausse. Nous avons, par ailleurs, stoppé certaines lignes, non viables. En fait, nous nous sommes recentrés sur les vrais partenaires qui nous ont accompagnés pendant les années difficiles sans nous mettre la tête sous l’eau. Nos développements les plus forts ont porté sur les activités de e-commerce, avec une période très soutenue sur Noël. Cela a été et continue d’être compliqué à gérer. En matière de parc, nos flux de e-commerce sont traités par Chronopost et DPD. En revanche, sur notre logistique industrielle ou textile, nous faisons appel à nos propres moyens. Pour le textile, on s’appuie sur notre filiale PLF pour les livraisons en région parisienne. Conjoncture providentielle ? Nos clients sont plutôt optimistes sur leurs carnets de commandes. Toutefois, ils n’ont pas la visibilité dont ils disposaient avant la crise de 2008. On a l’impression de changements d’habitudes de consommation, à la fois chez les particuliers, les entreprises et les artisans : on commande de plus en plus tard, c’est donc du flux tendu. A nous donc de nous adapter.
• Siège : Longeau-Percey (52)
• CA 2017 : 15,7 M€
• Effectif : 138 salariés
• Parc : 90 moteurs (220 cartes grises)
• Activités : lots partiels et complets, logistique.