Après s’être offert le Hollandais Speksnijder (165 salariés, 78 véhicules) en 2014 puis son compatriote Bodegraven l’année suivante, STEF (CA : 2,8 Md€ en 2016) effectue deux autres opérations de croissance externe aux Pays-Bas : Vers-Express (40 salariés – 27 véhicules), une société basée à Eindhoven ; il prend également une participation minoritaire dans la société Netko (100 salariés – 50 moteurs), implantée à Raalte. Ces trois rachats permettent à STEF de peaufiner son maillage du marché néerlandais avec une surface totale d’entreposage qui avoisine les 16 000 m2.
Ce 6 janvier, Stuart, Deliver.ee, à Paris, et Colisweb, à Lille, ont reçu la visite « d’huissiers et d’experts indépendants chargés de collecter des éléments visant à vérifier le respect de la loi », selon les termes d’un communiqué publié, le 9 janvier, par le SNTL. Le Syndicat national des Transports légers est à l’origine de ces contrôles. Le SNTL estime que ses adhérents, et les entreprises du secteur au-delà, doivent « faire face quotidiennement à ces acteurs qui cassent abusivement les prix et déstabilisent un marché déjà très fragile ».
Le commissionnaire rachète le messager Henri Ducros, basé à Bruges (33). L’acquisition est actée le 16 janvier 2017. « Pour Dimotrans, cette intégration permet de compléter son offre de distribution nationale et pour Ducros, elle constitue une ouverture sur l’international. C’est également pour nos deux sociétés, un choix de qualité de service et d’agilité pour nos clients respectifs avec la proposition d’une solution complète », note Salvatore Alaimo (photo), président de Dimotrans Group (206 M€ de revenus). Ce dernier met la main sur un réseau de messagerie de 10 agences en France. Les Transports H. Ducros (élus Transporteur de l’Année en 2009) comptent 280 salariés et ont réalisé 46 M€ de chiffre d’affaires en 2016.
L’ancien dirigeant a décidé de franchir le pas en rachetant à l’automne dernier 100 % des parts sociales de Proxidis (CA : 5,6 M€), une entreprise de messagerie-express* dont le siège est basé à Lentilly (69) et qui emploie 90 salariés. Le nouveau propriétaire dirigeant a, auparavant, exercé des fonctions de direction chez TNT France, GLS France et Ciblex France. « Proxidis s’inscrit en complément de ce qui se fait sur le marché en matière de solutions de messagerie-express. Notre propos consiste à constituer une alternative à ce que les réseaux ne savent pas bien produire », indique Gilles Hilscher.
Le fonds d’investissements Meeschaert Capital Partners (75) rend public, le 27 janvier, son intention d’acquérir TCS, dont Cobalt Capital est actionnaire à 61 % aux côtés du fondateur, Jean Clavel qui détient 30 %. Comme futur actionnaire majoritaire, Meeschaert est accompagné d’un consortium d’investisseurs composé d’IDIA Capital Investissement, de deux autres entités du groupe Crédit Agricole (Grand Sud-Ouest Capital et Crédit Agricole Aquitaine Expansion), ainsi que de SWEN Capital Partners. Le groupe TCS, créé en 1972, s’est spécialisé dans les livraisons de nuit. Fondé en 1935, basé à Paris, le groupe Meeschaert annonce 5,8 Md€ d’actifs gérés et sous surveillance à fin décembre 2015.
La société TCP (10), dirigée par Matthieu Tschupp et Anne-Sophie Duparcq, reprend la société des Transports Rosier (connus sous le nom de Sotraro), à Sézanne (51). L’acquisition, intégrant le fonds de commerce et l’immobilier, a été signée le 16 janvier 2017, encadrée et formalisée par le cabinet Eureka Consulting (64). Les deux entreprises font partie du groupement Astre, ce qui a facilité le projet. En 2016, avec un effectif de 40 personnes et un parc de 80 cartes grises, Sotraro a réalisé un chiffre d’affaires de 4,6 M€.
Deux ans après avoir supprimé plus de 400 emplois, la direction de Gefco France annonce aux instances représentatives, le 4 mai, la mise en place d’un nouveau PSE. Celui-ci porte sur la suppression de 301 postes (conducteurs, caristes, personnel administratif) au sein de l’activité OVL (messagerie).
Le tribunal de commerce de Marseille donne finalement son feu vert à la reprise, par le groupe Prévost, de la SNT Papalino et des Transports Bouis (150 moteurs en tout en 2016), implantés, à l’origine, respectivement à Plan d’Orgon (13) et dans le quartier de La Pomme à Marseille, et regroupés, depuis l’an dernier, à Vitrolles. Les deux sociétés s’étaient placées sous la protection de l’administration judiciaire en mars 2016. La première employait (avant la reprise) 124 salariés, la seconde 82, pour un chiffre d’affaires respectif de 20 M€ et 6 M€. Le périmètre de reprise intègre 200 salariés. Avec cette acquisition, le groupe Prévost se renforce dans le transport sous température dirigée pour le compte de la grande distribution. Papalino et Bouis opèrent dans le transport de produits alimentaires en sec, en frais et surgelé sur l’ensemble du périmètre PACA, ainsi que sur un axe Lyon-Paris. Le groupe Prévost, fondé par Charles Prévost en 1982, se compose aujourd’hui d’environ 300 salariés. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 30,6 M€ en 2016. Sa palette d’activités court du transport de voitures sous confidentiel (son métier historique), fret aérien en vol camionné (dont température dirigée) au fret événementiel.
C’est la grosse acquisition de l’année. Par ce rachat XXL, Malherbe « amplifie son maillage territorial dans l’Ouest de la France et renforce de façon très significative son positionnement en Bretagne, grande région de production agroalimentaire ». Le groupe Bernard se compose de 3 sociétés : Rosko, implanté à proximité du port de Roscoff, est spécialisé dans le transport frigorifique à destination du Royaume-Uni. Le rayon d’action de Le Torc’h se situe entre sud ouest et sud-est de la France, au Centre, en Rhône-Alpes et région parisienne. L’entreprise campe principalement sur les segments du frais et du surgelé (une expertise nouvelle pour Malherbe) mais elle est également présente dans le bâché, le camion remorque grand volume et la location de matériel avec chauffeur.
Pour sa part, Bouhallier opère dans le bâché et la benne, vers la région parisienne, Rhône-Alpes et l’Italie. Alain et Noël Samson, les dirigeants du groupe Malherbe, s’offrent ainsi 5 nouveaux centres de production, faisant passer à 33 le nombre de ses implantations (« industrielles ») dans l’Hexagone. Le groupe Bernard apporte également dans l’escarcelle de Malherbe une surface logistique (stockage, préparation de commandes et picking) de 12 000 m2, dont un entrepôt climatisé de 6 500 m2. Le groupe Malherbe pèse à présent un volume d’affaires de 315 M€, se retrouve à la tête d’un effectif de 2 150 personnes et exploite une flotte de 1 400 moteurs. Il estime que le rachat du groupe Bernard lui permet de consolider son rang de « troisième acteur national du transport cargo ».
L’affaire s’est conclue après de longs mois de négociations. STS EROB reste ainsi dans le giron du groupement Astre puisque Bert en est également membre. STS EROB est ainsi devenu filiale à 100 % du groupe Bert. « STS EROB va constituer un point d’ancrage supplémentaire sur la façade Est. Avec cette acquisition, nous nous offrons un savoir-faire transport et logistique par des clients chez lesquels nous n’étions pas présents », déclare Éric Cabaillé, en charge de la communication du groupe Bert. La marque STS EROB devrait être conservée.
Avec l’intégration de STS EROB dans son giron, Bert se dote de sa 57e implantation dans l’Hexagone. Le groupe drômois, propriété de Patrice Péricard et de 6 cadres actionnaires, atteint la taille XL. STS EROB apporte 8,5 M€ en volume d’affaires (764 k€ de résultat d’exploitation en 2015). La société lorraine tire son revenu du general cargo en lot complet et en demi-lot ainsi que d’une petite activité de messagerie palette et de distribution. Bert renforce son parc roulant d’une soixantaine de moteurs et son effectif de 86 salariés. Il agrandit également sa surface logistique de 20 000 m2 supplémentaires. STS EROB apporte, de plus, dans la corbeille, son siège de Benestroff (57) ainsi que deux sites basés à Morhange exploitation) et Saint-Avold (entrepôt de 8 000 m2).
La société d’Alexandre Petit (1er en partant de la droite), basée à Saint-Hilaire du Harcouët (50), qui réalise 20 M€ de chiffre d’affaires, 250 salariés) est primée par le Jury. À 38 ans, Alexandre Petit a pris les rênes des Transports Jourdan des mains de son père, le 1er janvier dernier.