La seconde opération Job Route s’est déroulée le 15 novembre à Portet sur Garonne, dans la banlieue toulousaine. Organisée par le groupement professionnel des transporteurs routiers (GPTR) et le service emploi de la ville, la manifestation avait pour objectif de présenter le métier de conducteur aux jeunes par des témoignages de salariés et des 10 transporteurs membres du GPTR. « Nous avons dû procéder à un premier filtrage car la salle de la mairie s’avérait assez étroite. Quelque 70 personnes ont au final participé à la présentation, » indique Claude Sclaunich, gérant des Transports Marty. Indirectement, la manifestation visait également à recruter de nouveaux salariés mais aussi à trouver des candidats intéressés par une formation au titre professionnel de conducteur de marchandises. Le groupement avait pris la décision de créer une session de formation complète au lendemain de la première opération Job Route qui s’était tenue en juin afin de dénicher des personnes qui ne font pas ce métier par défaut (voir L’OT 2891). La première promotion, organisée en partenariat avec Fauvel-formation, devrait réunir 12 candidats au maximum début 2018. Aux 8 semaines de formation classiques, s’ajoutera une 9e qui permettra au groupement d’ajouter des modules personnalisés et adaptés aux 10 entreprises. Et, à l’issue du parcours, les candidats auront la possibilité d’obtenir un CDI. Si l’opération n’a abouti à aucun recrutement, elle a toutefois permis de trouver 5 candidats au parcours de formation. Davantage de personnes devront toutefois se joindre à la session pour qu’elle puisse avoir lieu, souligne Claude Sclaunich.
C’est le nombre de postes à pourvoir en France dans les 1 666 entreprises de transport et de logistique qui ont répondu à l’enquête en ligne lancée en septembre dans le cadre de l’initiative Tremplin. Parmi ces postes vacants, plus de 14 000 concernent le métier de conducteur. Le dispositif entre désormais dans sa 2e phase, celle du recrutement et de la mise en relation entre les personnes déjà formées et les entreprises. Suivra ensuite la formation des profils non qualifiés désireux de rejoindre le secteur. Une campagne digitale se poursuit en outre pour constituer un vivier de candidats.