« La plus belle édition de Solutrans depuis sa création »

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Le président de Solutrans, qui se tient du 21 au 25 novembre à Lyon-Eurexpo (voir p. 40), s’attend à une édition inédite en termes de courant d’affaires et de présentation d’innovations et de nouveautés. Grande première : le salon sera inauguré par la ministre des Transports, Élisabeth Borne. Et Jean-Dominique Senard, le président de Michelin, se verra remettre le (premier) Prix d’Homme de la filière 2017.
L’Officiel des Transporteurs : Comment se présente cette nouvelle édition de Solutrans ?

PATRICK CHOLTON : Très sincèrement, je crois que ce sera la plus belle édition de Solutrans depuis sa création.

Sur quels indicateurs vous fondez-vous pour affirmer cela ?

P. C. : Nous avons rempli notre surface d’exposition très rapidement. Nous comptons pratiquement une centaine d’exposants supplémentaires par rapport aux éditions précédentes. Notre visitorat international s’annonce en progression. Tous les constructeurs de véhicules industriels sont présents (Renault et Volvo étaient absents lors de la dernière édition). Solutrans s’apprête à accueillir une foultitude de nouveautés et d’innovations, de présentations de premières mondiales. Les pré-réservations en ligne du visitorat sont supérieures de 10 % à ce qu’elles étaient en 2015… Solutrans n’est plus un salon d’image, il est devenu un salon de business.

Ce flot de bonnes nouvelles est-il à mettre au crédit de l’embellie économique qui domine depuis près d’un an ?

P. C. : Je pense que deux facteurs vont peser dans le très bon déroulement du salon. Il y a d’abord l’activité économique qui est, effectivement, soutenue depuis une bonne année et qui va le rester encore au moins une autre année. Et, par ailleurs, il faut également y voir que Solutrans est devenu, aujourd’hui, le porte-parole de toute la filière des véhicules industriels et urbains.

Nous faisons partie de la PFA (la plateforme automobile). Je l’ai intégré dans l’organisation du salon et la présentation des conférences. Nous avons donc pris une dimension nationale et internationale, avec des speakers de très haut niveau. Et nous avons choisi des thèmes de conférences qui soient d’actualité et non plus de prospective à 5 ou 10 ans comme auparavant.

C’est-à-dire ?

P. C. : Nos visiteurs attendent qu’on leur serve des actions immédiates ou à 2-3 ans maximum. Tout ce qui touche aux nouvelles énergies figure en bonne place. C’est la raison pour laquelle Élisabeth Borne, la ministre des Transports, viendra inaugurer le salon (une première). D’autres thèmes seront mis en avant comme l’usine du futur avec les nouvelles technologies (dans les 2-3 ans, nos entreprises se doivent d’être équipées en impression 3D, en réalité virtuelle et augmentée). Je pense également aux sujets de la route connectée, des véhicules autonomes, à la livraison en hypercentre (avec les nouveaux véhicules qui vont être présentés à Solutrans).

Qui dit nouvelles technologies dit formations. Comment allons-nous former nos jeunes étant entendu que l’Éducation nationale n’a pas anticipé suffisamment ? Nous allons devoir, nous fédérations, trouver des solutions pour former des jeunes à l’attention de nos adhérents.Il y a, enfin, le problème de la cyber-sécurité.

Y a-t-il une évolution dans le profil des exposants à Solutrans ?

P. C. : Non. Solutrans est un peu l’équivalent du Mondial de l’Automobile, c’est un salon de première montre. On y retrouve toujours les constructeurs de VI et de VUL ; ensuite tous les carrossiers constructeurs et les équipementiers. On y retrouve également les distributeurs, les fabricants de cabines de peinture, les fournisseurs de logiciels… Et puis, pour la première fois, nous allons présenter un village de start-ups (plus de 25 sociétés) ancrées dans les innovations à venir.

Combien attendez-vous d’exposants au total pour cette nouvelle édition ?

P. C. : On devrait atteindre un peu plus de 900 exposants sur une surface d’environ 75-80 000 m2.

Et de visiteurs ?

P. C. : Nous attendons théoriquement environ 36 000 visiteurs, mais je pense que nous serons au-dessus de ce chiffre.

Comment évolue l’internationalisation de votre salon ?

P. C. : L’international devrait représenter 15 % du visitorat. Nouveau : le mercredi 22 novembre, nous organisons une journée dédiée à la Suède. Le ministre des Infrastructures de ce pays sera d’ailleurs présent, la veille, aux côtés d’Élisabeth Borne pour l’inauguration du salon. Cette première illustre, selon moi, l’idée que les pouvoirs publics prennent à présent en compte l’importance de Solutrans. Nous sommes quasiment devenus l’égal de l’IAA d’Hanovre. La mairesse de Göteborg sera également présente en raison des liens qui unissent sa ville à celle de Lyon. Les deux agglomérations travaillent, en effet, de concert sur l’aménagement des centres villes, les livraisons urbaines…

Il y aura également une distribution de prix au salon ?

P. C. : Bien entendu, il y aura le Truck of the year, le Van of the year et le Pick up award.

Et il y a – une première – l’élection de l’Homme de la filière, non ?…

P. C. : Oui, je l’ai souhaité parce que nous faisons partie de la PFA. Dans la partie automobile de cette Plateforme, il existe une récompense pour l’Homme de l’année, pas dans la partie véhicules industriels et urbains. Il y aura donc un Homme de la filière à Solutrans 2017 mais également tous les ans, y compris entre deux éditions.

Pour cette session, le lauréat est Jean-Dominique Senard, le président de Michelin. Il a regroupé tous les suffrages. Un bon cocorico dès la première édition…

* Par ailleurs président de la Fédération française de Carrosserie

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