Résolument optimiste, Patrick Cholton, président de Solutrans, qui ouvre ses portes mardi prochain à Lyon, n’hésite pas à définir l’édition 2017 comme « la plus belle depuis sa création » (lire l’interview p. 8). Une édition où des nouveaux exposants et des « revenants » ont investi pour pro poser, entre autres, une foison de nouveautés inspirées par les incontournables du siècle : les énergies alternatives et la connectivité.
Finie la frilosité induite par les relents de la crise, les industriels liés au monde du poids lourd ont envie de sortir de l’ombre, de déployer leurs ailes, bref, d’investir. Le monde du transport de marchandises participe aussi de ce mouvement qui veut que « l’industrie réalise 85 % de la R& D », comme l’a rappelé récemment Benjamin Griveaux, secrétaire d’État à l’Économie, lors d’un déplacement au Creusot.
Mais ce que l’on a envie de saluer, ce n’est pas seulement l’investissement – indice de confiance – mais aussi l’inventivité, la recherche poussée de solutions et d’améliorations pour rendre les véhicules et, par conséquent, l’exploitation, plus fiables, efficients et économes. Ce qui, outre redorer le blason du salon lyonnais et lui donner une réelle envergure internationale, permet aux transporteurs d’avoir accès à des produits et à des solutions leur permettant d’accroître leur rentabilité tout en s’adaptant aux changements irréversibles de leur métier.
En un mot, une situation « win-win » où tout le monde gagne.