Le climat général est plutôt positif. Tout le monde se dit que ca va mieux : donc ca va mieux… Que l’on soit pour ou contre la politique menée par le gouvernement, en tout cas, il bouge. Tout cela crée une dynamique et joue sur le moral des consommateurs. Un indicateur Insee pointait tout récemment le moral élevé des patrons quant au climat d’affaires. Dans le transport, le courant d’activité est positif même si on a toujours un sujet lié à la concurrence déloyale, ponctuellement masqué par le fait qu’il y a des volumes. Les affaires vont bien mais les prix restent bas. Est-ce utile de rappeler la pénurie de conducteurs et son impact sur les affaires ? Dans notre secteur des travaux publics (nous opérons sur l’Ile-de-France), il y a un fort courant d’activité. Lequel ne manquera pas de se renforcer avec les chantiers liés au Grand Paris. Toutefois, nos clients ne parviennent pas à remonter leurs prix à leur niveau d’avant-crise. Du coup, il est compliqué pour nous de relever les nôtres. La crise de 2014-15 dans les TP a laissé des entreprises de transport sur le carreau alors que d’autres ont réduit leurs moyens. Du coup, le redémarrage actuel s’effectue sur fond de manque de matériels. Nous entrons dans la période hivernale, moins propice en termes d’activité pour les entreprises de notre secteur. Cela fait un an que nous avons intégré des véhicules au gaz (camions grue) dans notre flotte. Nous en comptons aujourd’hui 11 (17 % de notre parc). Cet investissement constitue un plus par rapport à nos clients même si ce n’est pas un prérequis. Dans la durée, en termes de coûts, nous sommes sur les mêmes ordres de grandeur qu’avec le diesel. Nous avons fait un pari sur l’avenir.
• Siège : Serris (77)
• CA 2016 : 12 M€
• Effectif : 90 salariés
• Parc : 70 moteurs, 30 pelles mécaniques
• Activité : travaux publics