Le projet d’autoroute entre Lyon et Saint-Étienne, l’un des sujets tarte à la crème des infrastructures hexagonales depuis plusieurs décennies, revient une nouvelle fois sur la table. Il a même été intégré à la pile de dossiers que le Conseil d’orientation des infrastructures, mis sur pied dans le cadre des Assises nationales de la Mobilité, doit examiner d’ici la fin du mois de décembre. Pour ce dossier comme pour les autres, les membres de ce comité piloté par Philippe Duron devront adresser au gouvernement leurs préconisations quant au bien-fondé de certains grands (et moins grands) projets d’infrastructures, sans omettre d’y apposer un budget affecté. Et c’est la loi de programmation et de financement des infrastructures — première du genre — qui sera examinée au Parlement, début 2018, qui fixera le cap. Quel sort pour l’A 45 dont tout le monde (particuliers et entreprises), dans l’agglomération de ces deux villes, s’accorde à dire que sa construction est nécessaire pour désengorger l’infrastructure existante (l’A47) et favoriser de meilleurs flux logistiques entre ces deux poles ? Élisabeth Borne a entamé, en octobre, une tournée de consultations. La ministre des Transports a, tour à tour, rencontré Laurent Wauquiez, le président de la région Rhône-Alpes/Auvergne, les représentants du Conseil départemental de la Loire, du Conseil départemental du Rhône, de la Métropole de Lyon et de Saint-Étienne Métropole. Les partisans du projet d’A45 devront, toutefois, composer avec les associations écologistes qui s’inquiètent d’une arrivée de l’autoroute dans l’agglomération lyonnaise et de son impact sur l’agriculture et l’environnement.
Événement
Élisabeth Borde consulte
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