Pierre-Jean Lardon, dirige depuis peu les Transports éponymes, après que son père lui a vendu sa société de transport maritime et de caisses mobiles installée à Veauche, dans la Loire. Il fait partie des 10 entreprises nouvellement adhérentes au Groupement Flo, où il est entré en janvier 2017. « Je voulais rejoindre un groupement et je connaissais des membres du Groupement Flo que j’appréciais autant pour leur sérieux dans le travail que pour leur convivialité et leur côté fraternel en tant qu’hommes. C’est ce qui a fait pencher la balance. Et depuis que je suis rentré chez Flo, j’y trouve ce que je cherchais et au-delà. J’ai hâte de pouvoir apporter à mon tour, sans savoir comment pour le moment. C’est cette logique d’apport mutuel que je trouve précieuse ».
Bien qu’il ait travaillé plusieurs étés dans la société familiale, Pierre-Jean Lardon ne se destinait pas à reprendre la succession de son père, qui a été très surpris de sa décision … contrairement aux exploitants qui attendaient qu’il se décide ! « C’est utile d’aller voir ailleurs pour son estime personnelle et c’est important pour son propre équilibre de savoir ce qu’on vaut à l’extérieur. Cela permet de supporter la pression, non seulement au niveau de la charge mentale, mais surtout au niveau du risque routier. Nous utilisons les espaces publics et devons être irréprochables ».
Depuis janvier, il a bénéficié de formations, participé aux événements, utilisé les outils de mise en relation du groupement et effectué des visites dans d’autres sociétés. « J’ai rejoint une vraie dynamique de développement. La norme est d’être très techno dans les entreprises de transport, tant au niveau du renouvellement du parc de véhicules que des exploitants, à qui on peut donner carte blanche pour être créatifs afin de réaliser gains de productivité. C’est toute la profession qui doit se mobiliser pour attirer du monde. Et demain, le camion autonome devrait réduire les risques routiers en diminuant les erreurs humaines. Les gens, qui deviendront des surveillants de machines, vont gagner en confort et seront plus disponibles pour faire des propositions », anticipe Pierre-Jean Lardon.