Forte anticipation du gouvernement

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Le mouvement n’a finalement pas engendré de « répercussions sur l’économie en France », contrairement aux attentes de Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports avant le début de la grève. Les tentatives de blocages de raffineries ont tourné court, contrecarrées par l’intervention des forces de l’ordre. Une quarantaine d’actions étaient recensées le 25 septembre, notamment un blocage de trafics de poids lourds sur une autoroute du Nord, de trois raffineries près de Marseille ou encore une opération escargot sur le périphérique de Caen. « Il est inadmissible que les actions de grève soient sanctionnées par des amendes, des sanctions telles que la rétention de permis et une répression des forces de l’ordre », a dénoncé Patrice Clos (FO Transports). « À chaque fois, on essaie évidemment d’empêcher les blocages […] Bien évidemment qu’on réagit, autrement les Français nous le reprocheraient », a justifié le 26 septembre le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui a ajouté que « la mobilisation avait été moins forte que ce que l’on pensait ». Le gouvernement avait également pris les devants pour faciliter les approvisionnements en carburants. Ainsi, dès le week-end précédent la mobilisation, il avait publié un arrêté autorisant les transporteurs d’hydrocarbures à déroger temporairement aux règles en matière de temps de conduite et de repos afin de faciliter les approvisionnements. Une quinzaine d’actions ont eu lieu le 2e jour, principalement à La Mède, à Caen, à Nantes ou encore à Cournon en Auvergne. Seule une dizaine d’actions étaient recensées le 3e jour, plus souvent sous forme de tractages, mais également de barrages filtrants dans le Nord.

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