Plus aucune nouvelle voie transalpine ne sera construite, ont décidé les ministres de l'Environnement des pays membres de la Convention alpine (Allemagne, Autriche, France, Italie, Liechtenstein, Monaco, Slovénie, Suisse et Union européenne).Une décision qui a été retenue dans le cadre d'un protocole Transports signé le 1er novembre à Lucerne (Suisse). Adopté à l'issue de longues années de négociation, cet accord vise à établir les conditions générales pour une mobilité et un développement durables dans les Alpes. Lesquelles passe par le développement de moyens de transport respectueux de l'environnement autrement dit par le transfert du trafic de la route sur le rail.
S'il exclut la construction de voies transalpines, l'accord n'interdit pas celle de nouvelles routes intra-alpines sous réserve que celles-ci soient conformes aux dispositions en matière de protection de l'environnement et qu'elles soient absolument nécessaires. Le protocole Transport ne remet pas non plus en cause le projet de deuxième tunnel routier au Gothard.
Selon les termes du texte adopté, la construction de nouveaux ouvrages et les transformations importantes d'infrastructures existantes devront faire l'objet d'une coordination entre les pays. Les pays signataires ont en outre décidé que les coûts des nouveaux ouvrages liés aux infrastructures de transport seront désormais pris en charge selon le principe du pollueur-payeur.