Ils ont pour objectif de mettre l'édifice en conformité avec la nouvelle réglementation : création de refuges tous les 300 mètres, aménagement d'une galerie d'évacuation et construction d'un poste de secours. Il aura fallu attendre plus d'un an et demi après l'incendie mortel du 24 mars 1999 avant de voir s'installer les ouvriers. Du côté italien, le chantier a été mis en place en juillet dernier.
Sous le tunnel du Mont-Blanc, la circulation ne devrait reprendre officiellement qu'en mars 2001. Une date qui pourrait toutefois être repoussée, a admis la direction de la société Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB).
Ce tunnel pourrait même ne plus jamais voir passer de poids lourds. C'est en tout cas le souhait de Michel Charlet, maire de Chamonix (74). Celui-ci irait jusqu'à attaquer un éventuel arrêté du préfet de Haute-Savoie, Pierre Breuil, autorisant le passage de camions dans le tunnel. Pour Michel Charlet, les 7 mètres de large de l'édifice sont insuffisants pour le croisement de poids lourds. De même, l'accès trop pentu au tunnel peut provoquer une surchauffe des véhicules. Le maire de Chamonix envisagerait même d'interdire le transit de camions sur sa commune.