Deux véhicules utilitaires, trois véhicules anciens et un bus rétrofités s’apprêtent à sillonner la France, du 25 avril au 24 juin 2022, pour promouvoir le rétrofit. Cette solution consiste à remplacer le moteur essence ou diesel d’un véhicule afin de le convertir en électrique, lui donner ainsi une seconde vie et le rendre non polluant – moins 66 % d'émissions de gaz à effet de serre, et jusqu’à 87 % pour les poids lourds – et silencieux.
C’est l’entreprise à mission de l’économie circulaire innovante REV (SAS Retrofuture Electric Vehicles) Mobilities qui est à l’initiative de cet événement : ''Pionnier et fondateur du secteur de la conversion électrique en France, REV Mobilities est spécialisé dans l’upcycling des mobilités, indique Arnaud Pigounides, fondateur et Pdg. Face aux défis que représentent les zones de décarbonation à faibles émissions, la réduction des gaz à effet de serre des flottes publiques et privées, la réindustrialisation de la France et les économies budgétaires générales pour les particuliers et les entreprises, la conversion électrique est l’une des meilleures solutions possibles. Nous sommes ravis d’engager le 1er tour de France du Rétrofit afin de faire connaître ces solutions durables pour l’électrification des véhicules en France.''
Une campagne d’information et de sensibilisation
Le roadshow partira de Cannes, en Provence-Alpes Côté d'Azur, pour finir à Lyon, en Auvergne-Rhône Alpes, en passant par 40 villes étapes, comme Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes, Rouen, Lille, Reims, Strasbourg, Mulhouse ou Grenoble. Cette campagne d’information et de sensibilisation tend à prouver que le rétrofit est une solution économique, écologique et pourvoyeuse d’emplois, dont le nombre pourrait s’élever à 42 000 en France (directs et indirects).
Une démarche en faveur de la transition écologique pour des raisons environnementales, mais aussi pour permettre à tous les véhicules de plus de 5 ans de continuer à circuler dans les centres urbains et notamment les zones à faibles émissions. Ce qui concernerait 18 millions de véhicules, sur les 40 que compte le parc français.
Ce "tour de France de la décarbonation" souhaite également sensibiliser les élus et les collectivités au cœur des régions pour convertir les flottes dans le but d’y réduire la pollution, et pour "réindustrialiser de nombreux territoires" avance le communiqué de presse.