Accompagner vers le métier de conducteur routier des personnes éloignées de l’emploi : tel est le rôle des 12 groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (Geiq) transport-logistique de France. « Nous sourçons ces gens et les proposons aux entreprises pour des contrats de professionnalisation de douze à seize mois, soit jusqu’au TP porteur, voire super-lourd, explique Arnaud Carmont, coordonnateur emploi-formation au Geiq Transport de Bourgogne-Franche-Comté. Parfois, ce sont elles qui nous sollicitent pour qualifier des profils. Dans les deux cas, elles ont ensuite une priorité pour l’embauche en CDI. » Pendant l’alternance, le Geiq facture la mise à disposition du stagiaire, « mais seulement à partir du moment où il met sa carte dans un camion, précise le responsable. Nous portons le risque du recrutement ». Comme tout autre employeur de la branche, le Geiq sollicite les prises en charge de l’OPCO Mobilités. « Mais nous bénéficions d’un taux horaire plus élevé, parce que nous assurons un accompagnement global des personnes », explique-t-il. Le Geiq bourguignon a même monté une promotion propre aux besoins de deux de ses adhérents, Alainé (71) et Les Routiers bretons (35) : sept candidats sélectionnés par simulation de capacités et par immersion dans les deux sociétés sont formés depuis septembre et accompagnés, tous ensemble, pendant un an. « Les référents du Geiq et ceux des deux entreprises font un point tous les quinze jours, pour repérer au plus tôt la moindre difficulté, précise Arnaud Carmont. Nous avons ainsi sécurisé le process. »
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Le groupement d’employeurs, l’option « sécurité »
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