Le groupe vendéen Mousset a repris Caudron Meunerie, présentée comme "le leader français de la livraison de farine". Basée à Brétigny-sur-Orge (Essonne), cette entreprise de 420 salariés "livre 4 boulangeries sur 10 en France et contribue à la fabrication de 11 millions de baguettes chaque jour, nourrissant 22 millions de Français", fait savoir le repreneur. Dans une optique de "renouvellement technologique", cette acquisition vise à moderniser l’entreprise pour "l’adapter à son marché". Le Groupe Mousset évoque aussi une "très bonne santé financière", avec un chiffre d’affaires de 35 M€. Cette opération, finalisée le 17 septembre 2020, s’inscrit dans la stratégie du groupe vendéen, centrée autour de deux axes : l’acquisition de niches du transport et le développement de la livraison en cœur de ville, enclenché avec la reprise en 2018 du spécialiste du transport multi-températures Jetfreeze.
Projets en cours ou à venir
Le groupe de transport présidé par Frédéric Leblanc explique par ailleurs avoir perdu un volume d'affaires de 10 millions d’euros, conséquence de la crise sanitaire. Mais le dirigeant se projette sur un revenu de 300 M€ (260 M€ en 2020) et un effectif de 3 000 salariés d’ici à la fin de l’année 2021 (soit 200 collaborateurs de plus comparé à aujourd’hui). Et, alors que d’autres projets, encore confidentiels, sont en cours, Mousset a finalisé le 28 septembre une seconde opération d’ouverture de son capital à ses salariés (la première a eu lieu en 2017), portant sur 350 000 actions. "Les premiers chiffres illustrent une forte adhésion de la part des salariés", fait savoir le groupe vendéen. Dans le cadre de ses activités industrielles, ce dernier annonce également avoir investi 7 millions d’euros dans l’acquisition d’une plateforme de stockage et cross-dock de 6 000 m2 à Bondoufle (91), qui sera opérationnelle au cours du premier trimestre 2021. Objectif : mieux desservir les clients situés en région parisienne.
Enfin, comme nous l’avions évoqué dans un précédent numéro (3024), Mousset va finaliser en octobre, avec un mois de retard, une levée de fonds à hauteur de 30 millions d’euros en haut de bilan et en dette.