Pas question pour le gouvernement de laisser s'instaurer une pénurie de carburant. Outre un arrêté pris pour parer à toute éventualité, en autorisant des dérogations aux temps de repos et de conduite pour le transport d'hydrocarbures, les forces de l'ordre étaient mobilisées pour faire en sorte que l'appel à la grève reconductible lancé par FO et la CGT à compter du 25 septembre ne produise pas de blocages. Et effectivement, en milieu d'après-midi, la situation était qualifiée de "normale" par la ministre des Transports, Élisabeth Borne.
Une réunion au ministère le 28 septembre
Parallèlement à cette fermeté, la ministre se dit "à l'écoute" des inquiétudes des salariés du transport routier. Mais elle estime que les vrais enjeux portent sur le dumping social et la concurrence déloyale. "J'invite les organisations patronales et les organisations syndicales à échanger sur ces sujets le jeudi 28 septembre au ministère des Transports", a annoncé Élisabeth Borne sur BFM TV. Une réunion qui sera préparée la veille entre les partenaires sociaux et son cabinet.
Concernant l'impact des ordonnances Macron, la ministre a tenu une nouvelle fois à rassurer les salariés du transport routier. Les ordonnances "ne modifient pas leur temps de travail et leur rémunération reste gérée au niveau de la branche", a rappelé la Élisabeth Borne, en soulignant qu'elle avait également confirmé les engagements de l'État concernant le congé de fin d'activité.
La ministre des transports fait le point : "L'approvisionnement des stations-service se fait normalement" pic.twitter.com/Y0I4vEjayp
— BFMTV (@BFMTV) 25 septembre 2017