Toutefois, avec près de 59 millions de tonnes de marchandises traités en 2020, le trafic total de Duisport affiche une diminution de 3 % par rapport à 2019. « La baisse est due à une moindre activité pour le charbon ».
Les vracs ne sont pas oubliés
Le groupe Duisport met en avant le développement du transport ferroviaire avec la Chine avec un passage de 35 à 40 trains en moyenne par semaine en 2019 à 60 liaisons hebdomadaires en 2020. Le communiqué précise que « les évolutions avec l’Europe de l'Est sont également très positives », citant « des connexions étendues avec la Pologne pour le transport de remorques dans la suite d’une croissance continue depuis plusieurs années ».
A l’avenir, Duisport prévoit de continuer à privilégier le report modal de la route vers le rail sur de longues distances. Mais il n’oublie pas « le secteur des produits en vrac » pour lequel « des investissements supplémentaires ont été approuvés pour assurer de rester également un partenaire attractif. Duisbourg reste un port multimodal et cela ne changera pas ».
Réalisme pour l’avenir
La prudence reste de mise concernant le niveau de l’activité en 2021 dans le contexte de la crise sanitaire qui se poursuit : « Nous devons maintenir un sens des proportions et du réalisme. Étant donné que les stratégies de vaccination dans l’Union européenne sont déployées beaucoup plus lentement qu'aux États-Unis ou au Royaume-Uni, nous devons nous attendre à une baisse de la demande et à de nouvelles restrictions sur notre marché intérieur. En particulier, le secteur de la logistique, qui est caractérisé par des petites et moyennes entreprises, peut être affecté négativement en raison de l'incertitude persistante des consommateurs. En 2021, deuxième année de la pandémie, nous sommes toujours vulnérables et face à d'importantes incertitudes ».