À l’annonce des membres du "gouvernement Castex" le 6 juillet dernier, figurait le nom d’Annick Girardin, qui héritait d’un ministère qui avait disparu de la scène politique depuis presque 30 ans : celui de la Mer. Les réactions des professionnels de la filière ne s’étaient pas fait attendre bien longtemps. Si Armateurs de France saluait "la création du nouveau ministère de la Mer, un ministère puissant pour répondre aux enjeux stratégiques du monde maritime", le Cluster Maritime Français se félicitait de voir la mer "désormais partie intégrante de la stratégie présidentielle."
Un ministère de plein exercice
Passé l’effet d’annonce, un décret a été publié au Journal Officiel le 17 juillet, précisant le champ d’action de ce ministère. Un périmètre "à la hauteur de ses ambitions, à la hauteur de la politique maritime que nous allons construire et mettre en œuvre pour notre pays", a estimé la nouvelle ministre. En matière de transport de marchandises Annick Girardin hérite, conjointement avec Jean-Baptiste Djebbari, ministre chargé des Transports, des attributions relatives aux ports, aux transports maritimes, à la marine marchande et à la réglementation sociale dans le domaine maritime. En parallèle, elle travaillera étroitement avec le Secrétariat général de la Mer et disposera aussi d’une autorité directe sur la direction des Affaires maritimes et sur l’inspection générale des Affaires maritimes.