FranceAgriMer a revu à la hausse son estimation des exportations française hors Union européenne de céréales pour la campagne actuelle.
Les cours européens des céréales progressaient mercredi 11 mai, sur fond de stocks et de perspectives de production abondantes pour le blé dans le monde, mais aussi d'exportations françaises dynamiques. L'établissement public FranceAgriMer a ainsi revu à la hausse son objectif d'exportations de blé français vers les pays tiers (hors UE), à 12 millions de tonnes pour la campagne 2015/2016.
Les bonnes ventes de blé français tiennent principalement à sa compétitivité, "très marquée voire absolue depuis le début de la campagne", a déclaré Olivia Le Lamer, chef de l'unité grandes cultures de FranceAgriMer.
Au 6 mai, 10,2 Mt ont déjà été exportées, "avec une première semaine de mai très dynamique à 400.000 tonnes", a-t-elle souligné. Les exportations ont été particulièrement bonnes vers le Maroc (1,9 Mt à fin avril), dont la production de blé devrait être amputée de moitié en raison de la sécheresse, faisant bondir les importations de 40 %, selon le Conseil international des céréales (CIC).
Récolte record en 2015
Néanmoins, le stock de blé français restant à la fin de la campagne commerciale au 30 juin devrait être le plus élevé depuis des années, à environ 6,4 Mt selon les nouvelles prévisions de FranceAgriMer.
Ce niveau s'explique par l'ampleur de la récolte 2015, qui avait atteint le niveau record de 41 Mt, mais aussi par la réticence des agriculteurs à mettre leur moisson sur le marché ces derniers mois, dans l'espoir que les prix très bas finissent par remonter. Ce comportement est devenu tellement répandu que FranceAgriMer a désormais décidé de présenter dans son rapport mensuel une estimation des stocks de blé non encore vendus et détenus dans les fermes par les agriculteurs, ont annoncé ses responsables le 11 mai. Cette estimation s'élève pour le mois de mai à 2,5 Mt.
Sur le marché Euronext, le prix de la tonne de blé sur les échéances de septembre et de décembre avait augmenté mercredi 11 mai. Il en était de même concernant le maïs.
Les bonnes ventes de blé français tiennent principalement à sa compétitivité, "très marquée voire absolue depuis le début de la campagne", a déclaré Olivia Le Lamer, chef de l'unité grandes cultures de FranceAgriMer.
Au 6 mai, 10,2 Mt ont déjà été exportées, "avec une première semaine de mai très dynamique à 400.000 tonnes", a-t-elle souligné. Les exportations ont été particulièrement bonnes vers le Maroc (1,9 Mt à fin avril), dont la production de blé devrait être amputée de moitié en raison de la sécheresse, faisant bondir les importations de 40 %, selon le Conseil international des céréales (CIC).
Récolte record en 2015
Néanmoins, le stock de blé français restant à la fin de la campagne commerciale au 30 juin devrait être le plus élevé depuis des années, à environ 6,4 Mt selon les nouvelles prévisions de FranceAgriMer.
Ce niveau s'explique par l'ampleur de la récolte 2015, qui avait atteint le niveau record de 41 Mt, mais aussi par la réticence des agriculteurs à mettre leur moisson sur le marché ces derniers mois, dans l'espoir que les prix très bas finissent par remonter. Ce comportement est devenu tellement répandu que FranceAgriMer a désormais décidé de présenter dans son rapport mensuel une estimation des stocks de blé non encore vendus et détenus dans les fermes par les agriculteurs, ont annoncé ses responsables le 11 mai. Cette estimation s'élève pour le mois de mai à 2,5 Mt.
Sur le marché Euronext, le prix de la tonne de blé sur les échéances de septembre et de décembre avait augmenté mercredi 11 mai. Il en était de même concernant le maïs.