Sous une charpente en bois, une pyramide de sucre roux du Brésil exhale une délicate odeur de caramel : la raffinerie de Brindisi, en Italie, travaille à flux tendu pour alimenter le bassin méditerranéen.
Slovénie, Croatie, Grèce : outre le marché italien, le groupe Cristal Union, qui partage à 50 % le capital de la raffinerie de Brindisi dans la région des Pouilles avec le groupe American Sugar, vise les pays méditerranéens dont la production de sucre ne couvre pas la consommation intérieure. Alain Commissaire, directeur général du deuxième sucrier français, prépare, comme tous les autres producteurs sucriers européens, la fin du dernier quota de production régi par la politique agricole commune, prévue pour octobre.
La veille, un navire a fini de décharger ses 25.000 tonnes de sucre dans le port de Brindisi que jouxte la centrale. Mozambique, Malawi, Afrique du Sud, Swaziland, La Réunion, Guadeloupe, Cuba, les origines du sucre sont multiples, mais "le Brésil est le principal opérateur", précise Alain Commissaire.
"L'usine a été conçue pour travailler avec du sucre roux de haute qualité", souligne Xavier Astolfi, directeur général adjoint du sucrier français. Le sucre brésilien est pur, selon lui, à 99 %, contre 97,5 % pour le sucre cubain par exemple, une différence qui peut sembler mineure mais qui multiplie par 2,5 la quantité d'impuretés à éliminer et rallonge la durée du raffinage.
Lorsqu'une cargaison arrive, d'immenses tuyaux gris sur roues se déploient sur la jetée : des grues chargent le sucre du navire et le déversent dans une trémie. Au bout d'un kilomètre d'aqueduc, il est projeté dans un immense hangar : "le sucre arrive directement dans l'usine, il n'y a pas de transport intermédiaire", explique Xavier Astolfi.
Une cargaison par mois dans le port
Après douze jours de voyage en provenance du Brésil, il a fallu cinq jours de travail non-stop pour décharger les 25.000 tonnes de sucre du navire, explique Alain Commissaire. Et une cargaison débarque chaque mois dans le port de Brindisi, qui peut accueillir de gros navires grâce à ses 13 mètres de tirant d'eau.
Chaque année, entre 250.000 et 300.000 tonnes de sucre sont raffinées dans cette usine qui a la particularité de produire sa propre électricité et de couvrir l'essentiel de ses "coûts d'énergie par la vente d'électricité".
La veille, un navire a fini de décharger ses 25.000 tonnes de sucre dans le port de Brindisi que jouxte la centrale. Mozambique, Malawi, Afrique du Sud, Swaziland, La Réunion, Guadeloupe, Cuba, les origines du sucre sont multiples, mais "le Brésil est le principal opérateur", précise Alain Commissaire.
"L'usine a été conçue pour travailler avec du sucre roux de haute qualité", souligne Xavier Astolfi, directeur général adjoint du sucrier français. Le sucre brésilien est pur, selon lui, à 99 %, contre 97,5 % pour le sucre cubain par exemple, une différence qui peut sembler mineure mais qui multiplie par 2,5 la quantité d'impuretés à éliminer et rallonge la durée du raffinage.
Lorsqu'une cargaison arrive, d'immenses tuyaux gris sur roues se déploient sur la jetée : des grues chargent le sucre du navire et le déversent dans une trémie. Au bout d'un kilomètre d'aqueduc, il est projeté dans un immense hangar : "le sucre arrive directement dans l'usine, il n'y a pas de transport intermédiaire", explique Xavier Astolfi.
Une cargaison par mois dans le port
Après douze jours de voyage en provenance du Brésil, il a fallu cinq jours de travail non-stop pour décharger les 25.000 tonnes de sucre du navire, explique Alain Commissaire. Et une cargaison débarque chaque mois dans le port de Brindisi, qui peut accueillir de gros navires grâce à ses 13 mètres de tirant d'eau.
Chaque année, entre 250.000 et 300.000 tonnes de sucre sont raffinées dans cette usine qui a la particularité de produire sa propre électricité et de couvrir l'essentiel de ses "coûts d'énergie par la vente d'électricité".