Les pays arabes du Golfe, dépendants du pétrole vont devoir engager des réformes profondes sous peine de voir leurs richesses s'épuiser d'ici quinze ans, selon une étude du Fonds monétaire international (FMI).
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG, Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït), assure un cinquième de l'approvisionnement mondial en brut et les revenus pétroliers représentent 70 à 90 % de ses recettes publiques.
Pendant près de deux décennies, jusqu'en 2014, les six monarchies ont accumulé quelque 2.500 milliards de dollars d'actifs financiers investis principalement à l'étranger par le biais de fonds souverains. Mais la chute des prix du pétrole de 2014 a mis à mal leurs finances, les forçant à emprunter et à puiser dans leurs actifs pour combler un déficit budgétaire persistant.
Le FMI estime que la croissance n'a atteint que 0,7 % en 2019, contre un maigre 2 % en 2018, loin des taux supérieurs à 4 % d'avant la chute des cours du brut. Le marché mondial de l'énergie est quant à lui en mutation en raison de l'impact sur l'offre des nouvelles technologies et des préoccupations climatiques, constate l'institution.
La plupart des États du CCG se sont lancés dans des programmes de diversification et de réformes économiques qui comprennent la réduction des subventions, l'augmentation des prix des carburants et même l'imposition d'une taxe sur la valeur ajoutée. Des mesures qui menacent leur modèle socio-économique et pourrait affecter les investissements, admet le FMI.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG, Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït), assure un cinquième de l'approvisionnement mondial en brut et les revenus pétroliers représentent 70 à 90 % de ses recettes publiques.
Pendant près de deux décennies, jusqu'en 2014, les six monarchies ont accumulé quelque 2.500 milliards de dollars d'actifs financiers investis principalement à l'étranger par le biais de fonds souverains. Mais la chute des prix du pétrole de 2014 a mis à mal leurs finances, les forçant à emprunter et à puiser dans leurs actifs pour combler un déficit budgétaire persistant.
Le FMI estime que la croissance n'a atteint que 0,7 % en 2019, contre un maigre 2 % en 2018, loin des taux supérieurs à 4 % d'avant la chute des cours du brut. Le marché mondial de l'énergie est quant à lui en mutation en raison de l'impact sur l'offre des nouvelles technologies et des préoccupations climatiques, constate l'institution.
La plupart des États du CCG se sont lancés dans des programmes de diversification et de réformes économiques qui comprennent la réduction des subventions, l'augmentation des prix des carburants et même l'imposition d'une taxe sur la valeur ajoutée. Des mesures qui menacent leur modèle socio-économique et pourrait affecter les investissements, admet le FMI.