Le cours de l'aluminium a souffert cette semaine, affecté par la crise du Covid-19 et des mauvais chiffres de l'économie mondiale.
La pandémie de nouveau coronavirus et le ralentissement de l'économie qu'elle entraîne, notamment pour l'industrie des transports et du bâtiment, "a frappé de plein fouet le marché de l'aluminium", a résumé dans une note Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
Le producteur norvégien Norsk Hydro a annoncé s'attendre à une "baisse prononcée de la demande" cette année, à l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Sans baisse équivalente de l'offre, "les stocks d'aluminium du London Metal Exchange (LME) continuent d'augmenter", ont rapporté Warren Patterson et Wenyu Yao, de ING, de quoi peser encore un peu plus sur les cours.
Les autres métaux cotés au LME n'ont pas été épargnés, tirés vers le bas par "les données économiques moroses" publiées cette semaine, a estimé Geordie Wilkes, de Sucden. Parmi celles-ci, le PIB des États-Unis a chuté de 4,8 % au premier trimestre en rythme annuel, selon une estimation préliminaire du département du Commerce publiée mercredi 29 avril.
La situation n'est guère plus rose en Europe : selon une première estimation jeudi de l'Office européen des statistiques Eurostat, la zone euro a enregistré sur les trois premiers mois de l'année un repli de 3,8 % de son PIB, du jamais vu dans la courte histoire de la monnaie unique, lancée en 1999.
Sur le LME, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.483,00 dollars vendredi à 14h15 GMT, contre 1.514,00 dollars le vendredi précédent à la clôture. Celle de cuivre valait dans le même temps 5.114,00 dollars, contre 5.139,50 dollars sept jours auparavant.
L'or résiste
L'or a baissé sur la semaine mais a enregistré en avril son meilleur mois depuis août, gagnant près de 7 %. Ces derniers jours, le métal jaune a souffert d'un regain d'optimisme sur les marchés, qui a pesé sur le cours des valeurs refuges, dont le métal précieux fait partie.
"Les investisseurs trouvent un certain soulagement dans la réouverture progressive de l'économie mondiale et dans d'autres signes indiquant que la pandémie a atteint son point culminant", a expliqué Lukman Otunuga, analyste pour FXTM. L'or reste cependant à un niveau historiquement élevé, alors qu'il a touché mi-avril un plus haut depuis fin 2012, à 1.747,36 dollars l'once.
Par ailleurs, le Conseil mondial de l'or (CMO) a montré que la crise sanitaire et économique avait alimenté la spéculation financière sur l'or au premier trimestre 2020, selon un rapport publié jeudi.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.680,70 dollars vendredi vers 14h15 GMT, contre 1.729,60 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le café mitigé
Les cours du café continuent de subir les effets de la pandémie de Covid-19 mais les marchés se rassurent avec des signaux positifs côté demande.
Car si les mesures de confinement des populations ont conduit les bars et restaurants à fermer leurs rideaux, les consommateurs ont transféré certaines de leurs habitudes à la maison.
"L'effondrement de la consommation +hors foyer+ a coïncidé avec un regain des ventes en supermarché et sur internet en Europe, aux États-Unis et au Brésil, et un intérêt élevé des torréfacteurs qui souhaitent constituer des stocks", ont expliqué les analystes de Rabobank dans leur note mensuelle publiée mercredi.
Côté demande, "les perturbations logistiques et la baisse de la main d'œuvre disponible ont compensé l'effet d'aubaine induit par la baisse du real et du peso colombien", ont-ils ajouté. Quand la monnaie d'un pays producteur est affaiblie, les exportateurs peuvent se permettre d'accepter des prix plus bas sur le marché international, puisqu'ils sont fixés en dollar et qu'ils réalisent ainsi un bénéfice en reconvertissant leurs gains en réais.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 1.184 dollars vendredi à 14H20 GMT, contre 1.144 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 105,10 cents, contre 106,75 cents sept jours auparavant en fin de séance.
Le producteur norvégien Norsk Hydro a annoncé s'attendre à une "baisse prononcée de la demande" cette année, à l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Sans baisse équivalente de l'offre, "les stocks d'aluminium du London Metal Exchange (LME) continuent d'augmenter", ont rapporté Warren Patterson et Wenyu Yao, de ING, de quoi peser encore un peu plus sur les cours.
Les autres métaux cotés au LME n'ont pas été épargnés, tirés vers le bas par "les données économiques moroses" publiées cette semaine, a estimé Geordie Wilkes, de Sucden. Parmi celles-ci, le PIB des États-Unis a chuté de 4,8 % au premier trimestre en rythme annuel, selon une estimation préliminaire du département du Commerce publiée mercredi 29 avril.
La situation n'est guère plus rose en Europe : selon une première estimation jeudi de l'Office européen des statistiques Eurostat, la zone euro a enregistré sur les trois premiers mois de l'année un repli de 3,8 % de son PIB, du jamais vu dans la courte histoire de la monnaie unique, lancée en 1999.
Sur le LME, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.483,00 dollars vendredi à 14h15 GMT, contre 1.514,00 dollars le vendredi précédent à la clôture. Celle de cuivre valait dans le même temps 5.114,00 dollars, contre 5.139,50 dollars sept jours auparavant.
L'or résiste
L'or a baissé sur la semaine mais a enregistré en avril son meilleur mois depuis août, gagnant près de 7 %. Ces derniers jours, le métal jaune a souffert d'un regain d'optimisme sur les marchés, qui a pesé sur le cours des valeurs refuges, dont le métal précieux fait partie.
"Les investisseurs trouvent un certain soulagement dans la réouverture progressive de l'économie mondiale et dans d'autres signes indiquant que la pandémie a atteint son point culminant", a expliqué Lukman Otunuga, analyste pour FXTM. L'or reste cependant à un niveau historiquement élevé, alors qu'il a touché mi-avril un plus haut depuis fin 2012, à 1.747,36 dollars l'once.
Par ailleurs, le Conseil mondial de l'or (CMO) a montré que la crise sanitaire et économique avait alimenté la spéculation financière sur l'or au premier trimestre 2020, selon un rapport publié jeudi.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.680,70 dollars vendredi vers 14h15 GMT, contre 1.729,60 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le café mitigé
Les cours du café continuent de subir les effets de la pandémie de Covid-19 mais les marchés se rassurent avec des signaux positifs côté demande.
Car si les mesures de confinement des populations ont conduit les bars et restaurants à fermer leurs rideaux, les consommateurs ont transféré certaines de leurs habitudes à la maison.
"L'effondrement de la consommation +hors foyer+ a coïncidé avec un regain des ventes en supermarché et sur internet en Europe, aux États-Unis et au Brésil, et un intérêt élevé des torréfacteurs qui souhaitent constituer des stocks", ont expliqué les analystes de Rabobank dans leur note mensuelle publiée mercredi.
Côté demande, "les perturbations logistiques et la baisse de la main d'œuvre disponible ont compensé l'effet d'aubaine induit par la baisse du real et du peso colombien", ont-ils ajouté. Quand la monnaie d'un pays producteur est affaiblie, les exportateurs peuvent se permettre d'accepter des prix plus bas sur le marché international, puisqu'ils sont fixés en dollar et qu'ils réalisent ainsi un bénéfice en reconvertissant leurs gains en réais.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 1.184 dollars vendredi à 14H20 GMT, contre 1.144 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 105,10 cents, contre 106,75 cents sept jours auparavant en fin de séance.