Le cours du cuivre était en baisse cette semaine sur le marché londonien du London Metal Exchange (LME), lesté par un dollar qui s'apprécie et en dépit de données chinoises jugées encourageantes.
Les chiffres meilleurs qu'attendu de la production industrielle chinoise sont pourtant venus apporter vendredi un peu d'optimisme au marché qui les interprète comme un signe de retour progressif à la normale dans le premier pays à avoir été touché par l'épidémie de Covid-19.
Selon des statistiques officielles, la production industrielle en Chine a connu un rebond en avril à + 3,9 %, une première depuis le début de l'année qui se traduit en demande accrue de matières premières dont devrait bénéficier le cours du métal rouge.
Mais ses ardeurs sont contenues par "la hausse du dollar américain", a estimé Anna Stablum, de Marex Spectron. Le cuivre, comme beaucoup de matières premières, étant libellé en billet vert, une hausse de celui-ci rend le métal plus onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises. Le dollar index, qui mesure la devise américaine par rapport à un panier d'autres devises, s'est apprécié de 0,48% sur la semaine, et d'environ 1,2 % depuis le début du mois de mai.
De plus, les relations tendues entre Pékin et Washington refont surface : le président américain Donald Trump a même menacé jeudi de rompre toute relation avec la Chine en raison de sa gestion du coronavirus.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.199,00 dollars vendredi à 14h30 GMT, contre 5.274,00 dollars jeudi dernier – le LME étant fermé vendredi 8 mai – à la clôture.
L'or tient le bon filon
L'or a gagné du terrain cette semaine, porté par la prudence des investisseurs en ces temps de déconfinement. "Les rares preuves d'une solide reprise post-confinement laissent moins de place dans les portefeuilles des investisseurs pour les actifs à risque et plus d'attrait pour les valeurs refuges telles que l'or", a commenté Han Tan, analyste pour FXTM.
Le métal jaune a ainsi progressé après les propos de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, qui a averti mercredi que la "reprise pourrait prendre un certain temps avant de s'accélérer" et que des aides supplémentaires seront probablement nécessaires pour combattre l'impact du coronavirus. Cependant, "il a abandonné une partie de ses gains du fait du renforcement du dollar", a précisé Naeem Aslam, analyste pour Avatrade.
Jerome Powell a en effet semblé écarter la perspective de taux d'intérêt négatifs, que le marché commençait à entrevoir, ce qui a profité au billet vert. Ce répit n'a malgré tout été que de courte durée, l'or revenant vendredi à des niveaux plus vus depuis trois semaines.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.740,75 dollars vendredi vers 14H25 GMT, à une poignée de dollars seulement de son précédent record du 14 avril, contre 1.702,70 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Dur réveil pour le café
Les cours du café étaient en berne cette semaine, affectés par des perspectives moroses côté demande après un soutien bienvenu de la consommation des particuliers en confinement. "La demande était forte au début et pendant la phase de confinement", notent les analystes de Marex Spectron dans leur dernier rapport mensuel. "Cela s'explique par une augmentation notable de la consommation à domicile mais aussi par la constitution de stocks".
Cette phase semble s'éloigner à mesure que les pays s'engagent dans le déconfinement de leurs populations, sans que la consommation au comptoir ne prenne le relai. "De nombreux cafés risquent de ne pas rouvrir (tout de suite)", avertissent les analystes de Rabobank dans leur note hebdomadaire.
"Même s'ils le font, la fréquentation sera probablement moindre car on leur demandera de limiter le nombre de leurs clients" afin de respecter les mesures de distanciation sociale, ont-ils ajouté.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de la variété robusta pour livraison en juillet valait 1.185,00 dollars vendredi à 14H25 GMT, contre 1.186,00 dollars le jeudi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 108,85 cents, contre 111,65 cents sept jours auparavant.
Selon des statistiques officielles, la production industrielle en Chine a connu un rebond en avril à + 3,9 %, une première depuis le début de l'année qui se traduit en demande accrue de matières premières dont devrait bénéficier le cours du métal rouge.
Mais ses ardeurs sont contenues par "la hausse du dollar américain", a estimé Anna Stablum, de Marex Spectron. Le cuivre, comme beaucoup de matières premières, étant libellé en billet vert, une hausse de celui-ci rend le métal plus onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises. Le dollar index, qui mesure la devise américaine par rapport à un panier d'autres devises, s'est apprécié de 0,48% sur la semaine, et d'environ 1,2 % depuis le début du mois de mai.
De plus, les relations tendues entre Pékin et Washington refont surface : le président américain Donald Trump a même menacé jeudi de rompre toute relation avec la Chine en raison de sa gestion du coronavirus.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.199,00 dollars vendredi à 14h30 GMT, contre 5.274,00 dollars jeudi dernier – le LME étant fermé vendredi 8 mai – à la clôture.
L'or tient le bon filon
L'or a gagné du terrain cette semaine, porté par la prudence des investisseurs en ces temps de déconfinement. "Les rares preuves d'une solide reprise post-confinement laissent moins de place dans les portefeuilles des investisseurs pour les actifs à risque et plus d'attrait pour les valeurs refuges telles que l'or", a commenté Han Tan, analyste pour FXTM.
Le métal jaune a ainsi progressé après les propos de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, qui a averti mercredi que la "reprise pourrait prendre un certain temps avant de s'accélérer" et que des aides supplémentaires seront probablement nécessaires pour combattre l'impact du coronavirus. Cependant, "il a abandonné une partie de ses gains du fait du renforcement du dollar", a précisé Naeem Aslam, analyste pour Avatrade.
Jerome Powell a en effet semblé écarter la perspective de taux d'intérêt négatifs, que le marché commençait à entrevoir, ce qui a profité au billet vert. Ce répit n'a malgré tout été que de courte durée, l'or revenant vendredi à des niveaux plus vus depuis trois semaines.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.740,75 dollars vendredi vers 14H25 GMT, à une poignée de dollars seulement de son précédent record du 14 avril, contre 1.702,70 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Dur réveil pour le café
Les cours du café étaient en berne cette semaine, affectés par des perspectives moroses côté demande après un soutien bienvenu de la consommation des particuliers en confinement. "La demande était forte au début et pendant la phase de confinement", notent les analystes de Marex Spectron dans leur dernier rapport mensuel. "Cela s'explique par une augmentation notable de la consommation à domicile mais aussi par la constitution de stocks".
Cette phase semble s'éloigner à mesure que les pays s'engagent dans le déconfinement de leurs populations, sans que la consommation au comptoir ne prenne le relai. "De nombreux cafés risquent de ne pas rouvrir (tout de suite)", avertissent les analystes de Rabobank dans leur note hebdomadaire.
"Même s'ils le font, la fréquentation sera probablement moindre car on leur demandera de limiter le nombre de leurs clients" afin de respecter les mesures de distanciation sociale, ont-ils ajouté.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de la variété robusta pour livraison en juillet valait 1.185,00 dollars vendredi à 14H25 GMT, contre 1.186,00 dollars le jeudi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 108,85 cents, contre 111,65 cents sept jours auparavant.