Le cuivre et le zinc ont vu leurs cours s’envoler. Le sucre profite des cours du pétrole, alors que le métal jaune profite des craintes inflationnistes.
Le cours du cuivre a franchi la semaine dernière le seuil des 10.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME) pour la première fois depuis le 14 juin 2021, porté par une offre menacée par le coût élevé de l'électricité.
Avec une hausse de près de 10 %, le métal rouge s'apprêtait le 15 octobre à boucler sa meilleure semaine depuis la fin d'année 2016. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 10.292,00 dollars, contre 9.361,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
"Le sentiment haussier" s'est répandu parmi les investisseurs tout au long de la semaine "dans un contexte de pénurie d'électricité et de préoccupations concernant l'approvisionnement" en cuivre, explique Anna Stablum, analyste de Marex Spectron.
Ces dernières semaines, la forte demande de gaz et de pétrole à l'approche de l'hiver dans l'hémisphère nord a fait bondir les coûts liés à la production d'énergie, dont les mines et fonderies sont gourmandes.
Le zinc a vu son prix bondir de plus de 25 % pour atteindre 3.944 dollars la tonne le 15 octobre, du jamais vu depuis le mois de mai 2007. En cause, l’annonce deux jours plus tôt par l'entreprise métallurgique belge Nyrstar "d'une réduction de la production dans ses trois fonderies européennes, jusqu'à 50 %, en réponse à la flambée des prix de l'énergie".
La tonne de zinc valait le 15 octobre 3.805,00 dollars contre 3.151,00 dollars sept jours auparavant.
Le sucre au sommet
Les prix du sucre ont atteint en début de semaine dernière de nouveaux plus hauts depuis quatre ans et demi, portés par les cours du pétrole et une offre limitée au Brésil.
La tonne de sucre blanc a atteint le 11 octobre 527,30 dollars la tonne, une première depuis le 9 mars 2017, quand la livre de sucre brut a touché 20,61 cents, avant de refluer.
Ces plus hauts font écho à ceux des cours de référence du brut : le WTI a atteint lundi 82,18 dollars, un plus haut depuis octobre 2014, et le Brent a touché vendredi 85,10 dollars, une première depuis le 10 octobre 2018.
Au Brésil, premier producteur de sucre, la hausse des prix du pétrole pousse à plutôt utiliser la canne pour faire de l’éthanol, ce qui limite l'offre. Et "la production de sucre au Brésil a considérablement ralenti à la fin du mois de septembre", constate Carsten Fritsch, de Commerzbank, reprenant les données du dernier rapport de l'association industrielle nationale Unica.
À ce jour la principale région productrice au Brésil, le Centre-Sud, a produit "9 % de moins que l'année dernière", relève Carsten Fritsch, "ce qui devrait apporter un soutien supplémentaire au prix du sucre".
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 516,80 dollars le 15 octobre, contre 519,70 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars prochain valait 19,73 cents, contre 20,29 cents sept jours auparavant.
L’or rebondit
Les prix de l'or ont augmenté la semaine dernière, même si une envolée des cours le 13 octobre n'a pas duré, les prix retombant lourdement deux jours plus tard, avec un regain d'appétit des marchés pour le risque.
Le 15 octobre, l'once d'or s'échangeait pour 1.769,62 dollars, contre 1.757,13 dollars la semaine précédente en fin d'échanges.
L'or a perdu 2,3 % de sa valeur depuis début septembre 2021, le marché tablant sur un durcissement de la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) qui rend le métal jaune moins attractif que le dollar ou les obligations.
"Les marchés ont désormais bien intégré l'idée que la Fed va resserrer sa politique, donc il va être intéressant de voir si les inquiétudes sur ce sujet sont remplacées par des peurs de « stagflation »", commente Han Tan, analyste chez Exinity.
Une période d'inflation élevée alors que la croissance stagne pourrait en effet être favorable à l'or, actif vu comme un moyen de se préserver de la hausse des prix.
Le cours du cuivre a franchi la semaine dernière le seuil des 10.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME) pour la première fois depuis le 14 juin 2021, porté par une offre menacée par le coût élevé de l'électricité.
Avec une hausse de près de 10 %, le métal rouge s'apprêtait le 15 octobre à boucler sa meilleure semaine depuis la fin d'année 2016. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 10.292,00 dollars, contre 9.361,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
"Le sentiment haussier" s'est répandu parmi les investisseurs tout au long de la semaine "dans un contexte de pénurie d'électricité et de préoccupations concernant l'approvisionnement" en cuivre, explique Anna Stablum, analyste de Marex Spectron.
Ces dernières semaines, la forte demande de gaz et de pétrole à l'approche de l'hiver dans l'hémisphère nord a fait bondir les coûts liés à la production d'énergie, dont les mines et fonderies sont gourmandes.
Le zinc a vu son prix bondir de plus de 25 % pour atteindre 3.944 dollars la tonne le 15 octobre, du jamais vu depuis le mois de mai 2007. En cause, l’annonce deux jours plus tôt par l'entreprise métallurgique belge Nyrstar "d'une réduction de la production dans ses trois fonderies européennes, jusqu'à 50 %, en réponse à la flambée des prix de l'énergie".
La tonne de zinc valait le 15 octobre 3.805,00 dollars contre 3.151,00 dollars sept jours auparavant.
Le sucre au sommet
Les prix du sucre ont atteint en début de semaine dernière de nouveaux plus hauts depuis quatre ans et demi, portés par les cours du pétrole et une offre limitée au Brésil.
La tonne de sucre blanc a atteint le 11 octobre 527,30 dollars la tonne, une première depuis le 9 mars 2017, quand la livre de sucre brut a touché 20,61 cents, avant de refluer.
Ces plus hauts font écho à ceux des cours de référence du brut : le WTI a atteint lundi 82,18 dollars, un plus haut depuis octobre 2014, et le Brent a touché vendredi 85,10 dollars, une première depuis le 10 octobre 2018.
Au Brésil, premier producteur de sucre, la hausse des prix du pétrole pousse à plutôt utiliser la canne pour faire de l’éthanol, ce qui limite l'offre. Et "la production de sucre au Brésil a considérablement ralenti à la fin du mois de septembre", constate Carsten Fritsch, de Commerzbank, reprenant les données du dernier rapport de l'association industrielle nationale Unica.
À ce jour la principale région productrice au Brésil, le Centre-Sud, a produit "9 % de moins que l'année dernière", relève Carsten Fritsch, "ce qui devrait apporter un soutien supplémentaire au prix du sucre".
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 516,80 dollars le 15 octobre, contre 519,70 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars prochain valait 19,73 cents, contre 20,29 cents sept jours auparavant.
L’or rebondit
Les prix de l'or ont augmenté la semaine dernière, même si une envolée des cours le 13 octobre n'a pas duré, les prix retombant lourdement deux jours plus tard, avec un regain d'appétit des marchés pour le risque.
Le 15 octobre, l'once d'or s'échangeait pour 1.769,62 dollars, contre 1.757,13 dollars la semaine précédente en fin d'échanges.
L'or a perdu 2,3 % de sa valeur depuis début septembre 2021, le marché tablant sur un durcissement de la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) qui rend le métal jaune moins attractif que le dollar ou les obligations.
"Les marchés ont désormais bien intégré l'idée que la Fed va resserrer sa politique, donc il va être intéressant de voir si les inquiétudes sur ce sujet sont remplacées par des peurs de « stagflation »", commente Han Tan, analyste chez Exinity.
Une période d'inflation élevée alors que la croissance stagne pourrait en effet être favorable à l'or, actif vu comme un moyen de se préserver de la hausse des prix.