L'or a atteint cette semaine un niveau record, se rapprochant du seuil symbolique de 2.000 dollars l'once, dans un environnement favorable aux valeurs refuges. Vendredi vers 31 juillet vers 7 heures, le métal jaune a culminé à 1.983,36 dollars l'once.
Cette hausse est due à "une hausse de la demande des investisseurs", ont estimé les analystes d'ANZ tandis que le Conseil mondial de l'or (CMO) a relevé une envolée de la demande des investisseurs au deuxième trimestre, qui a permis de contrebalancer en partie la chute de la demande émanant des bijoutiers.
"La demande de valeur refuge reste forte", a commenté Edward Moya, analyste pour Oanda, pour qui "l'or devrait continuer de briller tant que les rendements réels (des obligations) continueront de chuter en territoire négatif et que les poussées de virus limiteront la reprise économique" mondiale.
Pour sa part, le CMO a pointé que, ajusté de l'inflation, l'or était encore un peu en dessous de son niveau de 2011 et surtout de 1980.
Par ailleurs, la récente baisse du dollar a également été un facteur de hausse pour le métal précieux. Le marché de l'or étant libellé en dollar, une baisse de la devise américaine rend les lingots moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.972,33 dollars vendredi vers 15 heures GMT (17 heures en France métropolitaine), contre 1.902,02 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cuivre se stabilise
Le cours du cuivre était proche vendredi 31 juillet de son niveau de clôture de la semaine précédente, s'installant sur un nouveau plateau après une remontée continue depuis son plus bas de l'année touché en mars. "L'indice des directeurs d'achat du secteur manufacturier en Chine soutient le prix" du métal rouge, a estimé Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
L'activité manufacturière en Chine s'est inscrite en juillet à son plus haut niveau depuis quatre mois, signe du redémarrage de l'activité dans le pays au moment où l'économie mondiale reste largement paralysée par la pandémie de coronavirus. Cet indicateur publié vendredi "suggère que l'économie chinoise continue de se redresser et que la demande de métaux pourrait à nouveau augmenter", a ajouté l'analyste. La santé économique de la Chine, énorme consommateur de cuivre et de métaux en général, est à même de tirer à elle seule le prix du métal rouge vers le haut.
Les difficultés que traverse le Chili, premier producteur mondial, à endiguer la pandémie de Covid-19 sur son sol, perturbe l'approvisionnement et apporte également de la solidité aux prix. Sur le London Metal Exchange, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.434,00 dollars le 31 juillet, contre 6.415,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le sucre recherché
Les cours du sucre se sont appréciés cette semaine, de concert avec d'autres matières premières agricoles (cacao, café), à la faveur d'une offre attendue en baisse d'un des principaux pays producteurs, la Thaïlande.
"La reprise espérée de la production de sucre thaïlandaise au cours de la prochaine saison 2020/21 semble peu probable", a prévenu dans une note Michaela Helbing-Kuhl, analyste de Commerzbank. "Les effets de la sécheresse sont toujours très visibles, d'autant plus que les précipitations sont encore insuffisantes", a-t-elle ajouté.
Après le Brésil, la Thaïlande est le deuxième exportateur mondial de sucre et fournit principalement du sucre blanc sur les marchés internationaux. "La production mondiale de sucre devrait toutefois augmenter, surtout grâce à une forte hausse au Brésil, où un nouveau record devrait être établi", a complété l'analyste de Commerzbank. De quoi limiter la hausse des prix.
Selon elle, le marché pourrait bien être excédentaire lors de la prochaine saison du fait du ralentissement de la demande liée à la pandémie, notamment pour les boissons non alcoolisées et les glaces, "qui dépendent fortement de la consommation en dehors du domicile".
À Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison en octobre valait 379,90 dollars vers 14h55 GMT, contre 350,30 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison le même mois valait dans le même temps 12,48 cents, contre 11,49 cents sept jours auparavant.
Cette hausse est due à "une hausse de la demande des investisseurs", ont estimé les analystes d'ANZ tandis que le Conseil mondial de l'or (CMO) a relevé une envolée de la demande des investisseurs au deuxième trimestre, qui a permis de contrebalancer en partie la chute de la demande émanant des bijoutiers.
"La demande de valeur refuge reste forte", a commenté Edward Moya, analyste pour Oanda, pour qui "l'or devrait continuer de briller tant que les rendements réels (des obligations) continueront de chuter en territoire négatif et que les poussées de virus limiteront la reprise économique" mondiale.
Pour sa part, le CMO a pointé que, ajusté de l'inflation, l'or était encore un peu en dessous de son niveau de 2011 et surtout de 1980.
Par ailleurs, la récente baisse du dollar a également été un facteur de hausse pour le métal précieux. Le marché de l'or étant libellé en dollar, une baisse de la devise américaine rend les lingots moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.972,33 dollars vendredi vers 15 heures GMT (17 heures en France métropolitaine), contre 1.902,02 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cuivre se stabilise
Le cours du cuivre était proche vendredi 31 juillet de son niveau de clôture de la semaine précédente, s'installant sur un nouveau plateau après une remontée continue depuis son plus bas de l'année touché en mars. "L'indice des directeurs d'achat du secteur manufacturier en Chine soutient le prix" du métal rouge, a estimé Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
L'activité manufacturière en Chine s'est inscrite en juillet à son plus haut niveau depuis quatre mois, signe du redémarrage de l'activité dans le pays au moment où l'économie mondiale reste largement paralysée par la pandémie de coronavirus. Cet indicateur publié vendredi "suggère que l'économie chinoise continue de se redresser et que la demande de métaux pourrait à nouveau augmenter", a ajouté l'analyste. La santé économique de la Chine, énorme consommateur de cuivre et de métaux en général, est à même de tirer à elle seule le prix du métal rouge vers le haut.
Les difficultés que traverse le Chili, premier producteur mondial, à endiguer la pandémie de Covid-19 sur son sol, perturbe l'approvisionnement et apporte également de la solidité aux prix. Sur le London Metal Exchange, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.434,00 dollars le 31 juillet, contre 6.415,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le sucre recherché
Les cours du sucre se sont appréciés cette semaine, de concert avec d'autres matières premières agricoles (cacao, café), à la faveur d'une offre attendue en baisse d'un des principaux pays producteurs, la Thaïlande.
"La reprise espérée de la production de sucre thaïlandaise au cours de la prochaine saison 2020/21 semble peu probable", a prévenu dans une note Michaela Helbing-Kuhl, analyste de Commerzbank. "Les effets de la sécheresse sont toujours très visibles, d'autant plus que les précipitations sont encore insuffisantes", a-t-elle ajouté.
Après le Brésil, la Thaïlande est le deuxième exportateur mondial de sucre et fournit principalement du sucre blanc sur les marchés internationaux. "La production mondiale de sucre devrait toutefois augmenter, surtout grâce à une forte hausse au Brésil, où un nouveau record devrait être établi", a complété l'analyste de Commerzbank. De quoi limiter la hausse des prix.
Selon elle, le marché pourrait bien être excédentaire lors de la prochaine saison du fait du ralentissement de la demande liée à la pandémie, notamment pour les boissons non alcoolisées et les glaces, "qui dépendent fortement de la consommation en dehors du domicile".
À Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison en octobre valait 379,90 dollars vers 14h55 GMT, contre 350,30 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison le même mois valait dans le même temps 12,48 cents, contre 11,49 cents sept jours auparavant.